Aulas veut croire à une solution miracle pour la taxe à 75 %

Aulas veut croire à une solution miracle pour la taxe à 75 %

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Du côté des clubs de football, les mines étaient plutôt déconfites après le rendez-vous avec le Président de la République ce jeudi, la tendance n’étant clairement pas à un changement ou même un aménagement de l’imposition à 75 % des hauts revenus, payables par les clubs de l’élite. Pour Jean-Louis Triaud comme pour les représentants des instances, la partie est quasiment terminée, François Hollande ayant écouté les arguments de chacun sans vraiment prendre en compte leur inquiétude au sujet de l’avenir du football français sur le plan économique. Souvent très optimiste dans ses propos lorsqu’il évoque l’avenir de son club, le président de l’Olympique Lyonnais était l’un des rares à avoir retenu des éléments positifs de cet entretien, assurant même que la porte n’était pas fermée pour des négociations et des arrangements permettant d’assouplir cette réforme. 

« Aujourd'hui il était illusoire d'imaginer, alors que le Président Hollande a eu une semaine très difficile, qu'on puisse faire reculer une position de principe, par contre ce qui était important c'était d'être écouté, de faire des propositions et d'imaginer que chacun va réfléchir. Il y a des propositions très concrètes qui ont été faites. Le football n'est pas à part, on appliquera la taxe. Il est prévu que l'on puisse regarder comment elle va s'appliquer, non pas de manière rétroactive mais de manière linéaire par rapport à la durée des contrats à durée déterminée. Il y a matière avant la date du 30/11 de faire progresser un certain nombre de choses. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas pessimiste sur cet après-midi passé à l'Elysée. Personnellement je ne suis pas déçu, je n'étais pas venu à l'Elysée pour obtenir des solutions aujourd'hui. Je suis quelqu'un d'optimiste, je pense qu’un mois, c'est très nettement suffisant pour proposer au Ministre du budget une assiette et des ressources qui correspondent à ce qu'il espérait mais peut-être une programmation et des formes de règlement qui soient différentes », a confié sur RTL un Jean-Michel Aulas qui a également glissé qu’il ne pensait pas que la journée blanche de la fin du mois de novembre était une bonne solution, mais qu’il demeurait solidaire de la décision de ses collègues présidents.