Aulas pratique la positive attitude

Aulas pratique la positive attitude

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Le patron de l'OL reste zen après la défaite contre le Barça mais tient quand même à gagner ce 8e titre national.

Le président de l’Olympique Lyonnais est venu à la rencontre de son effectif ce samedi à Tola Vologe. Pour Jean-Michel Aulas, il ne s’agissait pas de sermonner ses joueurs après la déroute à Barcelone, mais seulement de rappeler que le titre national était un vrai objectif.

« Dans une famille, c’est important parfois de faire des petites réunions après des événements positifs ou non. J’avais besoin de discuter avec le groupe pour lui transmettre ce que je ressentais après une période difficile, après une élimination face à Barcelone à l’issue d’un match traduit par un échec cuisant contre une des meilleures équipes du monde (…) Avec ces 11 matchs qui restent, nous pouvons faire quelque chose de formidable. Ce 8ème titre possible, on doit le revaloriser. La vie ne s’arrête pas à l’élimination à Barcelone. Cet objectif est formidable, aussi beau que le premier. 8 titres d’affilé, ce serait unique en Europe. Plus personne ne le ferait. Cela vaut le coup de se secouer mentalement. Nous avons l’obligation de nous redresser. Notre capacité à le faire ne doit d'avoir d’égal que la teneur de certains commentaires à notre égard. Cela doit avoir un effet de levier », a confié le président de l’OL sur le site du club.

 Evoquant l’annonce de Karim Benzema, qui vendredi avait prévenu qu’il allait rester une saison de plus à Lyon, Jean-Michel Aulas s’en est évidemment réjoui.

« J’espérais car je connais Karim. J’avais confiance dans sa maturité. Lui comme « Juni », Cris… ont répondu par avance aux interrogations légitimes des supporters et à mon attente. Tout ceci s’est fait sans concertations. La décision de Karim est un atout pour le futur du club. La motivation collective vient de l’exemplarité de ses meilleurs joueurs. Je les en remercie. La force de l’OL, ce sont les décisions que nous prenons aujourd’hui pour demain. Nous préparons toujours avec 1, 2 ou 3 ans d’avance. Gérer, c’est prévoir ! Mon rôle c’est de donner envie aux joueurs de rester. Mon rôle c’est de remonter le moral quand c’est nécessaire. Le club est serein, magnifiquement managé par Claude Puel. Il apporte ce que nous attendions de lui, même si ce n’est pas facile », a répété le patron du septuple champion de France.