Le milieu de terrain argentin, arrivé en même temps que son compère Bergessio, apprécie chaque minute de sa nouvelle vie stéphanoise. Et c’est réciproque.
Inépuisable milieu de terrain des Verts, Augusto Fernandez a eu un impact immédiat dans le jeu stéphanois, alors qu’une période d’adaptation lui était comme souvent promise lorsque l’on vient d’Amérique du Sud. Il faut dire que, outre des attaquants, les Verts avaient aussi besoin de sang neuf au milieu de terrain, et le jeu court de l’Argentin a fait des merveilles, et a même été récompensé par un but contre Bordeaux. Des débuts de rêve comme le reconnait l’intéressé. « Depuis mon arrivée, j'ai le sentiment de progresser. J'en suis ravi. Cela se passe bien pour moi parce que mes équipiers m'ont aidé à m'intégrer. Les championnats argentin et français sont différents. Ici, le football est plus physique, le ballon circule plus vite. Je me sens capable d'assimiler le jeu européen », a livré Augusto Fernandez, qui espère bien que le prêt d’un an se transformera en contrat définitif avant la fin de la saison. Mais pour l’heure, l’adaptation à la vie française comme au football se fait en compagnie de son compatriote Bergessio, mais aussi grâce à l’aide du public stéphanois.
« J'ai beaucoup d'admiration pour lui. Il existe une entraide entre nous, en dehors du terrain notamment. L'ambiance de Geoffroy-Guichard est similaire à celles rencontrées en Argentine. Je suis vraiment très impressionné par l'amour que portent les supporteurs stéphanois à leur équipe », a expliqué l’Argentin au Progrès, qui n’a pour l’heure qu’une seule crainte : celle de faire connaissance avec la célèbre froideur hivernale dans le Forez.
