Au PSG, ça coince à tous les étages note Pascal Praud

Au PSG, ça coince à tous les étages note Pascal Praud

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Etant donné le début de saison moyen du PSG, il fallait s’attendre à ce que les critiques tombent massivement après la première défaite, qui plus est contre le FC Barcelone en Ligue des champions. Parmi les nombreux détracteurs du champion de France, Pascal Praud est l’un des plus pessimistes lorsqu’il détaille les problèmes du club à tous les étages. Joueurs, entraîneur, dirigeants… Personne n’échappe à ses critiques.

« Le Paris Saint-Germain traverse une crise larvée comme jamais il n’en a connu par le passé. Jadis, les symptômes étaient clairs : le PSG perdait durant le mois de novembre. Aujourd’hui, les choses sont plus complexes : Paris a sombré pour la première fois de la saison un 10 décembre. Convenons qu’il n’y a pas péril en la demeure. Mais de quelque côté qu’on se retourne, il existe des problèmes au PSG, a critiqué le journaliste sur son blog Yahoo !. Laurent Blanc est la première cible. Sa décision de sortir Marco Verratti à l’heure de jeu a exaspéré les supporters, surpris les observateurs et fâché son président. Laurent Blanc attendait sans doute davantage de solidarité de son N°1 dont la sortie médiatique le fragilise en interne comme en externe. A moins que le président du PSG ait choisi de baisser le pouce et de lâcher Blanc avant la fin de l’année. Hypothèse hautement improbable. » 

« La direction du club n’est pas épargnée, a-t-il poursuivi. « Qui dirige ? » est une question qui revient régulièrement depuis le départ de Leonardo et Carlo Ancelotti. Olivier Létang est un directeur sportif fantôme. Jean-Claude Blanc ne sort pas de son rôle d’administratif et communique le moins possible. Laurent Blanc est en première ligne, toujours et tout le temps sans bouclier pour le protéger. Enfin les joueurs sont aujourd’hui dans le collimateur. Ils sont accusés pêle-mêle de ne pas tout donner, d’être peu concernés, de penser à leur carrière ou à leur voiture de sport mais pas assez au PSG. Bref les résultats ne sont pas catastrophiques, l’équipe est qualifiée pour les huitièmes de finale de la C1, elle occupe la deuxième place de la L1 et malgré cela, rien ne va. Une révolution est attendue. Avec ou sans tête qui roule. D’ici le 20 décembre, il ne se passera pas grand-chose. Mais après ? Le pire n’est jamais certain. »