ASSE ‍: Paganelli explique comment les Verts vont se sauver

ASSE : Paganelli explique comment les Verts vont se sauver

Photo Icon Sport

Homme de terrain de Canal+, Laurent Paganelli était au plus proche du nouveau désastre stéphanois, ce dimanche à Marseille.

Au cours d’une partie qui a très rapidement tourné en faveur des Olympiens, les Stéphanois sont apparus amorphes et sans solution, s’inclinant 3-0 pour s’enfoncer encore un peu plus dans la crise. Et dans un championnat encore très serré, les Verts regardent désormais en bas et sentent le danger de la zone rouge poindre. Pas de quoi inquiéter l’ancien joueur de l’ASSE, persuadé qu’il n’y a pas moins de talent chez les Verts qu’ailleurs, même si les entraineurs doivent faire leur travail, en remobilisant l’effectif vers une solidarité retrouvée.

« Je sais très bien que c’est une période difficile à gérer. J’ai discuté avec les joueurs. On sent qu’ils attendent de la part du staff ou des dirigeants que quelque chose se crée. Et le staff attend que les joueurs se remobilisent, qu’ils aient un comportement exemplaire, différent de ce que l’on a vu à Marseille. Il n’y a pas de communion entre les deux. Il y a comme un décrochage. Il va falloir trouver des solutions collectives. La solution, comme toujours, est du devoir des entraîneurs. En ce moment, c’est l’abandon total de la part de tout le monde. Dimanche, les joueurs auraient pu se défoncer comme des malades. Cela n’a pas été le cas. Tu as l’impression que tu es en bas de l’échelle et qu’il va falloir remonter les barreaux un par un. Cela fait peur. Mais je ne doute pas. À l’ASSE, il y a autant de qualités que dans quinze autres équipes de Ligue 1. Tu mets cette équipe à Angers, par exemple, elle gagne des matchs. Il y a du potentiel. En revanche, il va falloir une grosse solidarité. La force de Saint-Étienne, ça a toujours été cela. Je ne crains pas pour l’avenir du club. Grâce à un bon démarrage, tu as quand même 20 points. Multiplié par deux, cela t’en fait 40 et tu te sauves », a expliqué Laurent Paganelli au micro du Progrès. Une conclusion plutôt optimiste pour une formation qui attend désormais surtout le mois de janvier et le mercato pour changer de visage.