ASSE ‍: Battre le PSG, c'est Paris qui décidera et pas Saint-Etienne

ASSE : Battre le PSG, c'est Paris qui décidera et pas Saint-Etienne

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Dimanche soir, c'est une belle affiche de notre Championnat qui clôturera la 25e journée de Ligue 1, l'AS Saint-Etienne recevant le Paris Saint-Germain à Geoffroy-Guichard. Mais même si l'ASSE est actuellement quatrième de L1, et si on se souvient que l'an dernier les Verts étaient passés à quelques secondes d'une énorme victoire face au PSG dans le Chaudron, Debuchy marquant contre son camp (1-1) dans les derniers instants du match, Loïc Perrin reste réaliste. Pour l'emblématique capitaine de l'AS Saint-Etienne, s'ils le souhaitent, les joueurs du Paris SG peuvent rendre leur équipe totalement injouable.

Et dans Le Progrès, Loïc Perrin d'expliquer sa position très prudente. « Ce qu’il faut se dire, c’est que l’on n’a rien à perdre. Ce n’est pas un match bonus mais il y a tellement d’écart entre les deux équipes que perdre relève de la normalité. C’est un miracle de gagner contre Paris. Ils peuvent faire quelques faux pas dans l’année mais il faut être présent ce jour-là (sourires). Lyon a bien fait mettre pied à terre aux hommes de Tuchel après tout : Oui, mais Lyon a des arguments, est programmé pour être 2e. Même s’il y a encore un monde d’écart entre l’OL et le PSG, sur un match, forcément tout est possible (...) Ce qui m’impressionne chez eux, c’est que même face à des « petites » équipes du championnat, ils cherchent toujours à marquer des buts, même s’il y en a déjà trois ou quatre dans les filets. Quand ils manifestent leur joie, chaque fois, on dirait que c’est le premier. On sent qu’ils prennent du plaisir, parce qu’ils ont la possession du ballon, se créent des occasions. Ils se sentent forts. Mais ça ne se fait pas tout seul. Le PSG est une équipe qui travaille et qui court ensemble. Après, quand ils sont moins bien, ils ont les joueurs pour faire des différences individuellement. S’ils sont dans un bon jour et à leur niveau, il n’y a pas de match », constate le capitaine des Verts, qui espère tout de même être la deuxième formation à faire mettre un genou à terre au Paris Saint-Germain, deux semaines après la défaite du PSG à Lyon.