Alessandrini explique sa recette pour ses buts venus d’ailleurs

Alessandrini explique sa recette pour ses buts venus d’ailleurs

Photo Icon Sport

Romain Alessandrini s’est fait un nom cette saison dans le championnat de France, et il ne risque pas de se faire oublier puisque grâce à des réalisations assez époustouflantes, il a de grandes chances d’être un candidat au but de l’année, et de faire bonne figure dans les extraits des meilleurs moments de la saison. Entre une talonnade aérienne contre Nancy en Coupe de la Ligue, une reprise de volée pleine lucarne face à ces mêmes Lorrains en championnat, une frappe soudaine qui a cloué le PSG, ou un missile sous la barre dès 25 mètres et de son mauvais pied face à Lille, il y a l’embarras du choix. S’il reste bien évidemment réducteur de résumer l’apport de l’ailier gauche à cela, il avoue tenter crânement sa chance.  


« Dans les derniers mètres, je suis instinctif. Je tente de frapper sans me poser de questions. Et si je rate le but, ça ne me dérange pas de recommencer. A 15 ans, le coach me faisait jouer en défense, latéral gauche, et je ne prenais plus trop de plaisir. J'ai préféré arrêter. Et puis au bout de cinq, six mois, après des vacances, la passion est revenue peu à peu. Je savoure vraiment le fait d'être là, d'être footballeur professionnel et de faire le plus beau métier du monde », a expliqué, dans un entretien à Reuters, un Romain Alessandrini qui prend visiblement son pied à Rennes depuis le début de saison, même s’il fait le cauchemar des gardiens de but adverses.