Affaire du cercueil ‍: Bastia en pétard contre Ajaccio

Affaire du cercueil : Bastia en pétard contre Ajaccio

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Dimanche après-midi, histoire de « fêter » la défaite et la relégation d’Ajaccio, les supporters de Bastia avaient exhibé un cercueil en tribune, que Frédéric Hantz avait même « dédicacé ». Forcement, du côté de l’ACA cela avait fait bondir le président Orsoni, lequel s’était livré à une charge virile contre son voisin bastiais. Ce mercredi, le Sporting Club de Bastia a répondu directement et sans ménagement au patron de l’AC Ajaccio.

« C’est avec stupéfaction que nous avons pris connaissance d’un communiqué publié sur le site officiel de l’AC Ajaccio par son président prétendant à la fois dénoncer le traditionnel simulacre de funérailles effectué à l’issue du derby par nos supporters en tribune Est et par la même occasion stigmatiser l’attitude de l’ensemble des composantes de notre club. Nous laissons à chaque Corse le soin d’apprécier cette prose post-derby totalement ubuesque, cette nouvelle victimisation que l’on a cru devoir encore infliger à notre population. Pour notre part, un peu plus d’un an après les exactions commises lors de leur arrivée au stade par une frange de supporters acéistes, qui auraient pu générer un drame de grande ampleur, nous attendons toujours de l’AC Ajaccio et de son Président une condamnation de principe ou même le moindre témoignage public envers le supporter du Sporting à qui ce genre de fantaisies (pour la peine réellement exécutée par des "abrutis avinés") a coûté rien moins que la perte d’un œil. Là réside la vraie "vergogna", là devrait se situer la vraie "indignation ». Dans cette attente, et tout en apportant évidemment notre soutien, tant à notre public qu’à Frédéric Hantz, Mickael Landreau et Jérôme Rothen dont nous sommes fiers qu’ils aient porté ou qu’ils portent encore nos couleurs, nous n’avons jamais admis et n’admettons aujourd’hui aucune leçon de morale, de valeurs ou de quelconque corsitude », rétorque le club de Bastia, visiblement agacé de se retrouver ainsi malmené par Alain Orsoni.