Accord Monaco-LFP ‍: c’était 50ME ou zéro prévient Vasilyev

Accord Monaco-LFP : c’était 50ME ou zéro prévient Vasilyev

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Depuis qu’il a été officialisé, l’accord entre la LFP et l’AS Monaco ne cesse de faire débat. Il faut dire que, lorsque l’on connaît la fortune du patron du club de la Principauté et ce qu’il a déjà mis pour monter l’équipe, 50 ME peuvent paraître assez dérisoires pour valider son billet définitif en Ligue 1 et ainsi éviter de mettre son siège social en France, avec les taxes et impôts qui vont avec. Mais pour le vice-président du club de la Principauté, ce faux-débat, l’attitude des clubs frondeurs et les bâtons mis dans les roues de son club n’arrangent personne, et surtout pas le football français. 

«  Je connais très bien le président Rybolovlev. Il ne cède jamais aux pressions. A mon avis, je pense qu’il n’aurait pas continué si on n’avait pas trouvé cet accord (...) La France a toujours été le berceau de la démocratie. Un pays de grande liberté et d’égalité. Je suis très étonné que ce dossier conclu avec un président démocratiquement élu et qui a été validé par une large majorité du conseil d’administration de la Ligue, soit encore contesté. Toutes les procédures ont été respectées. Le débat est clos. Cet accord est irrévocable. Qui va vouloir investir dans le football français si l’on conteste chaque décision ? Je pose la question : est-il mieux d’avoir 50 millions d’euros ou zéro ?  Il y a une baisse annoncée des recettes des droits TV pour les deux ans à venir autour de 50 ME. Notre présence va les faire grimper. La Ligue 1 a besoin de suspense et de grandes stars pour améliorer ses droits TV », a assuré au Figaro Vadim Vasilyev, qui a tenu à rappeler qu’en recrutant des stars françaises sur le retour (Abidal,  Toulalan) et en faisant venir des joueurs des centres de formation français (Martial, Isimat-Mirin), l’AS Monaco effectuait une « politique sportive citoyenne ».