A Bordeaux, le problème est toujours mental

A Bordeaux, le problème est toujours mental

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Les Girondins semblent éternellement trainer comme un boulet la deuxième partie de saison complètement manquée lors du dernier exercice. Même plus d’un an après la perte de ce titre qui leur était promis, les Bordelais avouent avoir du mal à jouer avec régularité au niveau auquel ils sont attendus. Pour Alou Diarra, le côté psychologique joue toujours dans cet enchainement de performances inégales et la seule possibilité de redresser la tête en fin de saison reste de retrouver une certaine solidité propre aux équipes à la lutte pour les places européennes.

« Nous devons encore beaucoup progresser au niveau mental. C’est ce qui fait la force entre les grandes équipes et Bordeaux aujourd’hui. Nous n’arrivons pas à nous maintenir régulièrement au haut niveau. Nous avons toujours des sautes de concentration. Nous nous procurons pas mal d’occasions mais nous devons être beaucoup plus efficaces. Nous devons améliorer notre efficacité offensive mais aussi défensive. Nous concédons peu d’occasions mais nous prenons des buts. Le match face à Monaco est un petit peu le reflet de la saison. Nous mettons les Monégasques dans leur camp, ils se procurent le minimum d’occasion mais réussissent à repartir avec les 3 points. Nous devons vraiment corrigé cela. Nous devons être concentrés, rigoureux à chaque moment du match. Le groupe s’est rajeuni dans certains secteurs du jeu et je pense qu’au fur et à mesure des années, nous allons progresser », a expliqué Alou Diarra, qui doit pourtant constater que l’effectif bordelais n’est pas non plus de première jeunesse à tous les niveaux, avec des Planus, Chalmé, Carrasso, Fernando, Wendel ou Ben Khalfallah qui ne sont pas non plus des premiers venus en Ligue 1.