Puygrenier, le nouveau Russe

Puygrenier, le nouveau Russe
Sébastien Puygrenier a été présenté au public et à la presse russe juste après son premier match. Retour sur ce débarquement à Saint-Pétersbourg.

 

Advocaat en avait besoin

Au lendemain d’une prestation décevant du Zenith, battu en Coupe de Russie, le champion de Russie avait mis les petits plats dans les grands pour accueillir l’ancien nancéien Sébastien Puygrenier. Face à la presse russe et en compagnie de son entraîneur Dick Advocaat, le défenseur central longtemps pressenti à Rennes et à Saint-Etienne est revenu sur un choix pas toujours compris. L’entraîneur néerlandais a tout d’abord reconnu que les débuts du Français avaient été plus difficiles que prévu. « Il a besoin de s’adapter à notre jeu, au jeu du championnat russe. Il a déjà montré qu’il était un grand joueur avec Nancy, il n’a joué que deux matchs en deux mois, nous avons donc de grands espoirs pour la suite », a tout de suite rétabli Advocaat, qui jusqu’alors, était obligé de faire jouer un milieu de terrain (Shirokov) en défense centrale.

Une ambition européene

De son côté, l’ex-Nancéien admet aisément ne pas être encore au top de sa forme, et s’est même presque retrouvé surpris de sa titularisation. « Je pense qu’il y avait des joueurs plus forts que moi qui pouvaient jouer ce match de Coupe, mais c’est aussi important de connaître mes coéquipiers, de se parler en compétition, pour pouvoir être prêt le plus tôt possible », a expliqué Puygrenier, qui a gardé le numéro 28 qu’il avait en Lorraine. Après avoir découvert la ville et le stade de la capitale des tsars, Puygrenier doit encore découvrir une autre merveille : Arshavin. L’attaquant, qui était en grève afin d’essayer de faire accélérer son transfert vers Tottenham, est toujours une énigme pour le Français. « Je le connais d’après l’Euro et le parcours du Zenith en UEFA. C’est un vrai talent », a expliqué le défenseur central, qui est bien sûr revenu sur la presse russe sur les raisons de son arrivée. « J’ai en effet eu beaucoup d’offres de clubs qui me voulaient en France. Mais aucune ne me permettait d’être dans un club en progrès permanent, aussi brillant sur le plan européen, et où se trouvent de nombreux internationaux », a fait savoir le nouvel arrivant, bien décidé à faire parler de lui en Ligue des Champions cette saison, mais aussi en championnat, où le Zenith ne brille pas vraiment (7e) à l’issue de la phase aller.

Guillaume Comte (photo fc-zenit.ru)