La Serbie veut faire sa révolution

Le football serbe, dont les résultats dans les compétitions européennes sont catastrophiques (22e au coefficient UEFA, entre Israël et Chypre), est dans la pire des situations. Ses jeunes les plus prometteurs partent vers les grands championnats à partir de 16 ans, tandis que son championnat ne progresse pas du fait de l’afflux en masse de joueurs étrangers de seconde zone. Une situation qui ne peut plus durer selon le président de la fédération serbe. « Les clubs font venir des joueurs étrangers pour 400.000 euros, mais un joueur de haut niveau ne vaut pas 400.000 euros. Ils empêchent les jeunes serbes de jouer et provoquent les départs de ces derniers. Le temps est venu de limiter le nombre de joueurs étrangers dans notre championnat », a demandé Tomislav Karadzic ce samedi, qui sait bien que cette réforme sera certainement très difficile à mettre en place pour des raisons logistiques et surtout juridiques.