Le point sur les autres barrages

Le point sur les autres barrages

Il n’y aura pas que la France et l’Irlande ce samedi comme barrage aller pour la Coupe du monde. Trois autres places se joueront.

Portugal – Bosnie
Le grand absent de ces barrages se nomme sans aucun doute Cristiano Ronaldo. Le Ballon d’Or portugais ne pourra pas prêter main forte à son équipe pendant cette double confrontation face à la Bosnie, une équipe inattendue à ce niveau mais qui peut compter sur de nombreuses individualités performantes un peu partout en Europe. « Ils ont des joueurs en réussite, même si, en théorie, nous sommes les favoris, une place en Coupe du monde ne se gagne pas sur un nom. Il va nous falloir utiliser notre expérience des grands rendez-vous, notre maturité. A mon avis, le match est entre nos mains, mais c’est peut-être le match d’une carrière pour certains, alors il faudra être serein », a demandé le sélectionneur lusitanien Carlos Queiroz, avant le match aller à Lisbonne de ce samedi.


Russie – Slovénie
A priori, le choc est déséquilibré. Mais en Russie, la dernière défaite à domicile face à l’Allemagne a remis le doute au goût du jour, même si la touche Guus Hiddink est toujours présente. Avec un Arshavin en grande forme, les Russes ont les faveurs des pronostics. « Nous savons qui est le favori dans cette confrontation à nous de créer la surprise. C’est une équipe de grande qualité, mais j’ai bien regardé leur jeu et je pense qu’il y a des failles », a expliqué le sélectionneur slovène Matjaz Kek, qui a également reconnu que l’une de ses inquiétudes portait sur le revêtement artificiel du stade de Moscou, sur lequel son équipe n’a jamais joué en compétition.


Grèce – Ukraine

C’est le barrage le plus équilibré. Entre une formation grecque à la recherche d’un grand rendez-vous depuis son succès à l’Euro 2004, et une équipe ukrainienne quart de finaliste du Mondial 2006, chacun possède une expérience internationale. Pour Andrei Shevchenko, l’Ukraine possède un léger avantage grâce à son succès à Athènes en éliminatoires de la Coupe du monde 2006. « Je pense que, si nous jouons comme savons le faire, nous pouvons passer. Les Grecs seront dangereux en contre-attaques, mais nous devons prendre le jeu à notre compte. Le fait d’avoir déjà gagné chez eux et de disputer le match retour à Kiev sont déjà deux points positifs », a assuré l’attaquant vedette de l’Ukraine, qui rêve d’un dernier grand rendez-vous avant de probablement tiré sa révérence internationale.