PSG ‍: Javier Tebas est de retour, et le Qatar prend très cher

PSG : Javier Tebas est de retour, et le Qatar prend très cher

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Encore et toujours en froid avec le Paris Saint-Germain, Javier Tebas s'en est une nouvelle fois pris à la direction qatarienne du club de la capitale.

Ça faisait longtemps... Pendant la trêve estivale, Javier Tebas n'a pas ramené sa fraise, surtout que l'équipe de France a remporté la Coupe du Monde 2018, alors que son Espagne est tristement sortie contre la Russie dès les huitièmes de finale. Sauf qu'à l'approche de la reprise de la Liga, qui reprendra ses droits ce week-end, le président de la Ligue espagnole a bel et bien relancé sa guerre contre le PSG.

« Nous devons nous demander pourquoi certains clubs d'État gonflent le marché en prenant des joueurs. Je parle du PSG, mais aussi de la Juventus avec la signature de Cristiano Ronaldo ou de l'Inter Milan, qui n'a pas d'argent, mais qui offre ensuite une fortune à Modric. Le transfert de Neymar au PSG est un trucage. Le PSG lui-même est un ensemble de trucages, comme Manchester City, et cela génère ces circonstances qui déstabilisent le marché et les médias. Les supporters espagnols doivent se rendre compte. Le fair-play financier ? Il ne sert qu'à sanctionner les clubs en Albanie, en République tchèque... L'UEFA doit oser réglementer le système financier mis en place par les clubs-État, car l'industrie du football européen est en danger avec ces problèmes. Les clubs comme le Real Madrid, Barcelone ou le Bayern, qui n'ont ni états ni mécènes derrière eux, ne peuvent pas suivre et vont perdre de la valeur, car les autres trichent. Nous devons tous être soumis aux mêmes règles. Vous ne pouvez pas injecter de l'argent à perte simplement parce que vous êtes riche et que votre État du Qatar veut une équipe de football et gagner la Ligue des Champions, comme ce qui se passe avec le PSG », a lancé, dans un entretien sur le journal ABC, Tebas, qui relance donc son grand combat contre Paris et ses propriétaires fortunés. Un moyen un peu éculé de sonner l'heure de la rentrée en Europe, avec une bonne dose de populisme.