Avec Messi, le Barça, c’est toujours plus fort

Avec Messi, le Barça, c’est toujours plus fort

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Le Real Madrid a accroché le FC Barcelone en finale retour de la Supercoupe d’Espagne, mais le club catalan a fait la différence par le génie de Lionel Messi, auteur d’une passe décisive somptueuse et d’un doublé aussi beau que fatal aux Madrilènes (3-2).

Comme à son habitude dans ce genre de rencontres, le Real Madrid débutait en trombe pour essayer de contrer le plus haut possible le jeu du FC Barcelone. Une tactique payante au début mais risquée au final avec la qualité de passe d’un Messi, qui effectuait une ouverture lumineuse pour Iniesta, parti dans le dos de la défense adverse pour tromper Casillas d’une pichenette (1-0, 15e). Mais il n’était pas question de match à sens unique cette fois-ci, puisque Ronaldo, à la limite du hors-jeu, égalisait en reprenant de près un tir de Benzema (1-1, 18e). Le Portugais trouvait même la barre transversale de Valdes alors que le Real parvenait à faire déjouer son adversaire. Mais un nouveau coup de génie impliquant Messi, qui crucifiait la défense adverse puis Casillas après une talonnade en remise de Piqué en pleine surface, faisait pencher la balance du côté catalan (2-1, 43e).

En seconde période, le jeu n’était plus vraiment au rendez-vous, les esprits semblaient fatigués et les Madrilènes reprenaient leurs mauvaises habitudes en sortant les coudes et les tacles dangereux. Mais, au moment où la victoire barcelonaise semblait se dessiner, Benzema égalisait d’un but de renard des surfaces dans un beau cafouillage (2-2, 82e). Le Barça reprenait immédiatement les choses en main avec une action limpide conclue par Messi d’une reprise de volée en extension imparable (3-2, 88e). Le Real avait de quoi être déçu, après être passé si près de pousser son ennemi juré en prolongation. Une déception qui se transformait en rage pour Marcelo, coupable d’un énorme tacle par derrière sur Fabregas, qui provoquait son expulsion et une immense bagarre au cours de laquelle Villa et Ozil se faisaient sortir également, et Mourinho ne se mettait guère à son avantage en allant taquiner par derrière un membre du staff barcelonais. Au final, le Real devait quand même une nouvelle fois s’incliner pour céder le premier titre de la saison à un géant catalan porté comme toujours par son petit argentin.