Janot se défend à coup de clavier

Janot se défend à coup de clavier

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Le gardien stéphanois, qui avait fait amende honorable pour le but qui coûté le derby aux Verts face à Lyon, a pris son clavier pour répondre aux internautes en colère.

Chose encore peu courante de nos jours, les joutes verbales entre les joueurs professionnels et les supporters « forumeurs » ont pris une nouvelle tournure du côté de Saint-Etienne. Jérémy Janot, auteur d’une sortie peu inspirée sur corner face à Lyon samedi dernier, avait été à l’origine du seul but du match, marqué par Bafé Gomis à Geoffroy-Guichard. Comme à chaque erreur, les détracteurs se sont faits virulents sur le Net. Cela n’a pas échappé au portier stéphanois, qui a profité de la mise en quarantaine de son équipe pour cause de grippe A pour surfer un peu. Finalement, il a réagi via son site Internet à ces critiques qu’il trouve injuste.


« Ayant eu, dû a ma quarantaine, beaucoup de temps à tuer, j ai surfé sur différents forums ou bien sûr je me faisais détruire par certains, défendre par d'autres… », a expliqué Jérémy Janot, qui a ensuite mis en avant un classement des arrêts des gardiens de Ligue 1, où il se trouve en 12e position, juste derrière Steve Mandanda.


« Après deux journées, certains avaient sorti ce tableau où j'étais dernier. Il devait être actualisé après chaque journée (mais bizarre une fois que les stats m’ont été plus favorable il a disparu mais bon). 70,8 % d’arrêts, c’est pas mal mais il y a mieux c est vrai je le reconnais volontiers », a concédé le gardien de l’ASSE, qui est ensuite revenu sur les critiques visant son côté « chouchou du public ».


« La critique constructive est utile et nécessaire pour tout le monde et je m'en sers pour me remettre en cause, mais certains abusent et fabulent, passent tout leur temps libre à faire 50 messages par jour pour répéter les même choses (…) et disent n'importe quoi.  Arrêtez avec les ultras comme si j avais disputé plus de 300 matchs en pro grâce à eux. Si les supporters scandent mon nom c'est tout simplement que ma fidélité, mes valeurs et mes performances depuis 17 ans m'ont constitué un capital sympathie qui ne s’achète pas mais se gagne et moi je l'ai gagné à ma sueur alors oui je suis fier d'être aimé du public et je vais pas m'en excuser quand même », a livré un Jérémy Janot visiblement désireux de reporter sa célèbre rage de vaincre sur son clavier en attendant de pouvoir reprendre l’entrainement.