Diakhaté ‍: « ‍Saint-Etienne, l’un des trois premiers clubs français ‍»

Diakhaté : « Saint-Etienne, l’un des trois premiers clubs français »

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Le défenseur sénégalais arrive chez les Verts gorgé d’ambition. Un débarquement en costaud qui ne peut pas faire de mal au moral des Stéphanois.

Arrivé pour la reprise début janvier, Pape Diakhaté a rapidement trouvé ses marques au sein d’un groupe stéphanois qui semble bien vivre en dépit des résultats très décevants connus depuis le début de la saison. « Je connais la majeure partie de mes coéquipiers, j'ai joué contre eux. J'ai été tout de suite adopté. La preuve, on se chambre énormément et toujours dans la bonne humeur. Mardi, à table après le repas, j'ai même dû prononcer un discours », a expliqué le défenseur sénégalais, ancien de l’AS Nancy-Lorraine, et impatient de faire partie intégrante de la Maison Verte, véritable légende pour lui.

 

« Saint-Étienne reste un mythe. Il le restera toujours pour les Français et même chez moi, au Sénégal, on connaît très bien l'ASSE. C'est l'un des trois plus grands clubs français. Il faut donc avoir beaucoup de respect. Revêtir ce maillot est un honneur pour moi. Je sais qu'il y a de la pression mais si on n'en veut pas, on n'a rien à faire sur un terrain de football », a rappelé l’ancien du Dynamo Kiev, qui sait qu’après un passage réussi dans le football ukrainien, il doit néanmoins se refaire un nom en France.

 

« Je ne regrette pas d'être parti là-bas, ce fut une expérience fabuleuse pendant deux ans. Les gens qui m'ont recruté à l'époque m'aimaient comme si j'étais leur enfant, ils m'ont toujours respecté. J'ai joué la Ligue des Champions, acquis de l'expérience et appris une nouvelle culture », a retenu Pape Diakhaté, qui sait que les Verts ont besoin de lui pour sécuriser un secteur défensif qui n’a pas donné tous les gages de sécurité jusqu’ici.

 

« Je ne me sens pas investi d'une mission, je me dis juste que si on m'a pris, c'est pour amener un plus à l'équipe. Je vais m'atteler à cette tâche, faire tout mon possible pour aider mes coéquipiers et remettre cette équipe sur les rails. Sur le papier, il y a de très bons joueurs. L'ASSE ne mérite pas d'être à cette place-là (18e) mais le mérite est souvent lié au travail. Il faut donc se remettre au travail et se faire mal surtout. On doit maintenir l'ASSE en Ligue 1 mais pas seulement, il nous faut retrouver les dix premières places du championnat », explique l’ancien nancéen dans un discours ambitieux qui détonne avec le classement actuel, mais ne peut pas faire de mal au moral.