Dans l'objectif de retrouver les hauteurs de la Ligue 1, l'AS Saint-Etienne va devoir trouver des investisseurs étrangers. Un travail qui incombe à Bernard Caïazzo.
4e en 2014, 5e en 2015, 6e en 2016, 8e en 2017... Plus les années passent, plus les Verts dégringolent dans la hiérarchie du championnat de France. Pour enrayer cette mauvaise dynamique, l'ASSE a décidé de lancer un nouveau projet cet été en faisant venir Óscar García sur son banc de touche à la place de Galtier. Si cela fonctionne plutôt bien en ce début de saison sachant que Sainté est septième à deux points du podium après huit journées de L1, cela ne durera pas forcément car le budget restreint de Saint-Etienne bloquera un jour ou l'autre. Bernard Caïazzo en a bien conscience. Et c'est pour cette raison que le vice-président de l'ASSE va s’atteler à trouver de nouveaux investisseurs dans les mois à venir.
« Il suffit de regarder ce qui s'est passé dans le football français. Que s'est-il passé au Paris Saint-Germain ? L'arrivée des Qataris. À Monaco ? L'arrivée des Russes. À Marseille, à Nice... La réalité c'est que l'on n'échappera pas à l'arrivée d'investisseurs dans notre football. Aucun club qui a des ambitions n'échappera à ça. Il faut mettre du charbon dans la locomotive, si vous n'en mettez pas, vous partirez forcément avec un handicap par rapport aux autres. Ça fait partie de la stratégie et c'est un peu mon job. Parce que Roland Romeyer a le job du quotidien et moi j'ai le job de comment on va être demain. Ça fait partie de mon job de construire ça, avoir une arrivée d'investisseurs, qui nous permette de passer un cap dans les prochaines années. L'AS Saint-Etienne est une marque forte, c'est l'un des rares clubs en Europe de ce niveau-là qui n'a pas d'investisseurs étrangers dans son capital. La série de contacts va commencer, aussi bien sur la Chine, les Etats-Unis, les grands pays. Et à partir de là, je suis sûr et certain que nous avons suffisamment d'attractivité pour pouvoir attirer des investisseurs étrangers à l'AS Saint-Etienne », a lancé, sur beIN, le président du conseil de surveillance du club vert, qui estime donc que l'ASSE doit passer sous pavillon étranger pour concurrencer sportivement des clubs comme le PSG (540 ME), l'OL (240 ME), Monaco (170 ME) ou l'OM (120 ME), ayant tous un budget supérieur à celui des Verts (68 ME) grâce à des finances extérieures.
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— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 8 octobre 2017