Rennes n'a plus que ses yeux pour pleurer

Rennes n'a plus que ses yeux pour pleurer

Photo Icon Sport

En quittant l'OGC Nice pour rejoindre le Stade Rennais en 2009, Frédéric Antonetti espérait franchir un pallier et se frotter aux meilleures formations de Ligue 1. Quatre saisons plus tard, le Corse n'aura jamais réussi son pari, et a même annoncé son départ trois jours après la défaite en finale de la Coupe de la Ligue face à Saint-Etienne (1-0). Et selon le milieu de terrain breton Vincent Pajot, ce départ n'est pas facile à digérer pour le groupe rennais.

« Il y a eu un petit peu d’émotion. C’est un coach qui se donne à 3000% pour ses joueurs et pour le club. C’est dommage qu’il parte car il nous a beaucoup apporté, surtout à moi puisqu’il m’a lancé en Ligue 1. C’est lui qui m’a fait progresser, c’est un bon coach pour les jeunes. On avait tous un certain lien avec le coach et on est tous un peu triste. C’est un vrai caractère. On ne va pas dire qu’il nous engueulait tous les jours. Tout le monde s’était habitué. Il faut un petit temps d’adaptation mais dès qu’on a cerné le personnage, on progresse », a expliqué Vincent Pajot, devenu un joueur important du Stade Rennais, titulaire à 18 reprises cette saison.