Victorieux de Nice 3-1, le Stade Rennais a enfin remis la marche avant dans une fin de saison qui restera tout de même entachée par l’élimination en demi-finale de la Coupe de France par Quevilly. Mais, une semaine après les faits, les Bretons ont réussi à prendre le meilleur sur les Aiglons malgré un public frondeur. Pour Frédéric Antonetti, il s’agira désormais de sauver la saison en allant chercher une place européenne au bout du sprint.
« On a gagné un match important dans des conditions difficiles. Ce n’est pas le match de l’année mais il fallait le gagner. On a été efficace. La victoire est méritée. Il y a eu de la fébrilité quand Nice est revenu mais on a su gérer. Il faut continuer le redressement car il y a beaucoup de travail sur le plan psychologique. Je m’attendais à une ambiance difficile. Je comprends la déception. J’ai lu les banderoles. Les supporters ont le droit de s’exprimer mais je n’aime pas quand on divise. Je suis le garant de l’unité dans le groupe. On ne peut pas dire un joueur est bon, l’autre pas. Ce n’est pas ma notion du sport collectif. On perd et on gagne ensemble. On est fautif, on ne nie pas. On a fait un petit pas ce soir. Il reste six matchs pour redorer le blason du Stade Rennais et on va s’y atteler », a assuré Frédéric Antonetti, très touché par l’élimination en Coupe de France, et compréhensif envers le public du Stade de la Route de Lorient.
