Rennes a fait souffrir Lyon

Rennes a fait souffrir Lyon

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Les Bretons ont joué crânement leur chance à Gerland, sortant du bourbier lyonnais avec un match nul (1-1). L’OL laisse Bordeaux terminer le week-end seul en tête.

Habitué à bien réussir à Gerland, le Stade Rennais avait rapidement retrouvé ses marques ce dimanche soir dans l’antre des Gones. Les Bretons débutaient pied au plancher pour mettre à mal un collectif lyonnais peu en jambes. Et c’était logiquement que Gyan, lancé en profondeur par Bangoura, trompait Lloris d’une splendide frappe croisée du droit qui tapait le poteau avant de rentrer (0-1, 15e). Après ce but, l’OL reprenait progressivement le sens de la marche, et aurait pu égaliser par Pjanic, tout seul devant Diallo, mais qui manquait son face à face avec le très jeune remplaçant de Douchez, forfait de dernière minute (34e). Très actif sur le front de l’attaque, Lisandro allait être récompensé de son travail, en obtenant un coup-franc assez généreux, qu’il transformait lui-même d’une merveille de frappe enroulée (1-1, 42e).  

 

La seconde période démarrait comme la première, avec des Rennais entreprenants et des Lyonnais au souffle court. Avec le terrain gras et la pluie incessante, les organismes se fatiguaient très vite, si bien que les situations dangereuses, et donc les occasions se multipliaient rapidement. Lloris devait s’interposer sur un centre très dangereux de Marveaux, après une splendide action rennaise (52e). En dépit des entrées de Gomis, Govou et Ederson, Rennes continuait à se montrer dangereux par Cheyrou qui trouvait Lloris (82e), mais surtout Lemoine. Seul aux six mètres après un dégagement raté de Cris, le milieu de terrain rennais tentait la frappe en force et manquait le cadre (85e). Dans la foulée de cette fin de match un peu folle, Gomis était décalé sur la droite et décochait une frappe surpuissante que Diallo déviait sur sa barre transversale (89e). Le mot de la fin revenait donc au prometteur gardien rennais, même si ce sont bien les Bretons qui ont eu les meilleures occasions ce dimanche, montrant ainsi qu’ils appréciaient toujours autant de venir gâcher la fête à Gerland. Lyon, qui n’a gagné qu’un de ses six derniers matchs de championnat, conserve toutefois la deuxième place devant Auxerre. Un moindre mal.