Lyon-Rennes, c'est presque une histoire de famille

Lyon-Rennes, c'est presque une histoire de famille

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Loin d’être considérés comme des rivaux ancestraux dans la lutte pour le titre, Lyon et Rennes se livreront pourtant un duel pour la deuxième place ce samedi à Gerland. Si les deux clubs s’affrontent bien sûr chaque année en championnat, les joueurs lyonnais ne resteront pas indifférents à ce match tant plus de la moitié des joueurs régulièrement alignés par Claude Puel ont connu soit Frédéric Antonetti comme entraineur, soit le Stade Rennais comme club précédent. Ainsi, Reveillère, Briand et Gourcuff ont été formés chez les « Rouge et Noir » tandis que Källström s’y est révélé avant de rejoindre le club rhodanien. Sans compter que Gomis (à Saint-Etienne) ou Lloris (à Nice) ont été lancés dans le grand bain par un certain Frédéric Antonetti, désormais à la tête du Stade Rennais. Pour Pierre Dréossi, c’est un petit clin d’œil qui veut dire beaucoup.

« Ce sont des joueurs de Champions League. Tant que l’on n’est pas en Champions League, il est logique qu’ils partent. Il ne faut pas avoir de regrets. C’est une politique qui est mise en place. Avec l’arrivée de Frédéric Antonetti et l’affirmation de la politique sportive, on a la volonté de passer un cap, de conserver un petit peu plus longtemps ces joueurs-là, un ou deux ans de  plus pour avoir une équipe plus constante, se rapprocher du sommet et avoir de meilleurs résultats. Avec Frédéric Antonetti, on constatait que l’on avait sorti la moitié des joueurs lyonnais que l’on pourrait affronter samedi, que si l’on est battus samedi, on pourra se le reprocher (rires). Mais on pourra également en être fiers. Quand on les voit évoluer en Champions League, on est fiers. Quand on voit la dimension qu’a prise un joueur comme Kim Källström ! Pourtant, il fallait aller le chercher à Djurgardens », a judicieusement rappelé le manager général de Rennes, qui sait que les bonnes pioches rennaises de ces dernières années (Cech, Källström, Gyan…) ne restent pas encore suffisamment longtemps pour permettre à Rennes de franchir le dernier pallier qui mène à l’Europe.