Les lourds sous-entendus d’Antonetti sur l’OL

Les lourds sous-entendus d’Antonetti sur l’OL

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Entraineur affable et très apprécié de ses joueurs, Frédéric Antonetti est aussi connu pour ses coups de gueule légendaires et ses prises de tête régulières avec ses éléments. Un caractère bien trempé donc et une langue qu’il ne garde jamais dans sa poche. Autant dire que l’entraineur de Rennes avait beaucoup de choses à dire histoire de lancer le match face à l’OL, qui aura lieu vendredi à Gerland. Antonetti a passé l’éponge sur la blessure de M’Vila alors qu’on l’attendait plutôt remonté à ce sujet et a même reconnu qu’il était normal que Lyon demande et obtienne l’avancée de son match d’un jour en raison de la Ligue des Champions qui arrive. 


« À la place des Lyonnais, j’aurais fait la même chose. Ce qui me gêne, c’est que cette décision soit tardive et qu’on ne le fasse pas tout le temps. Lyon domine le football français depuis le début du XXIe siècle. Cela lui donne une position de force et une grande influence. Une sorte de pouvoir. Tant mieux pour eux », a livré le technicien des « Rouge et Noir », avant de se faire beaucoup plus précis dans son attaque, visant particulièrement l’arbitre de la rencontre. 


« Cela dit, je voudrais qu’il n’y ait pas d’influence sur le terrain et que le match se déroule dans des conditions équitables. Cela fait des années que je vais à Lyon... Il y a une influence qui existe, et des gens un peu plus fragiles que d’autres... Je voudrais qu’il n’y ait pas de fautes d’arbitrage. Les gens disent qu’il n’y a pas de problème, mais quand on siffle un penalty à Lyon, il faut qu’il soit flagrant ! J’ai des exemples. Je peux vous donner les cassettes ! Avec Rennes, je ne l’ai pas subi, avec Nice, si. À l’époque, même Aulas l’avait reconnu. On menait 2-0 et on perd 2-3 sur trois coups francs imaginaires (le 13 septembre 2008). Lors d’une autre rencontre avec Nice (le 27 janvier 2007, 1-1), Cris avait fait une prise de judo sur Ederson et il n’y avait pas eu penalty… Mais c’est propre aux grands clubs. Les grands clubs ne veulent peut-être pas de la vidéo pour ça, car après il y aurait un peu plus de justice », a balancé un Frédéric Antonetti qui semble ruminer cette colère depuis de longues années s’il en vient à donner des exemples qui datent de son passage à Nice. Une manière de mettre une grosse pression sur M. Duhamel, qui officiera ce vendredi dans un match qui commence à sentir la poudre.