J. Leroy ‍: « ‍Rennes, un second souffle pour ma carrière ‍»

J. Leroy : « Rennes, un second souffle pour ma carrière »

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A 35 ans, Jérôme Leroy a prolongé son contrat au Stade Rennais d’une année. Le club breton semble lui avoir fourni la stabilité dont il avait besoin.

« Pourquoi partir lorsqu’on est bien ? » Jérôme Leroy, qui a décidé de rempiler pour une saison au Stade Rennais, ne cherche pas midi à quatorze heures au moment d’évoquer cette prolongation. Si le joueur a bien songé à prendre sa retraite, la proposition du club l’a enthousiasmé. « Je ne sais pas. J’aurai peut-être arrêté. […]Le club m’a dit que je pouvais encore apporter à l’équipe la saison prochaine. Ça m’a fait plaisir, j’ai accepté le challenge », a expliqué l’ancien Parisien. Malgré son âge, les dirigeants du club breton n’ont pas été dupes, Jérôme Leroy en a encore sous la pédale, même si sa carrière semble le rattraper. « J’essaye de jouer au mieux et de faire jouer les autres. Tant que j’aurai les jambes, j’essaierai de le faire. Mais il y a l’usure mentale. J’ai parfois le sentiment que mon corps ne suit plus. C’est paradoxal, car on me dit que j’ai toujours de bonnes jambes, mais de mon côté je me pose des questions ! Je vais faire confiance à ceux qui disent que je peux continuer ! Je sais aussi que je ne vais pas jouer jusqu’à 40 ans, ou alors le niveau aura régressé ! », avoue avec malice le vétéran breton.


Mais, outre les considérations sportives, le Stade Rennais a surtout réussi à transformer le caractériel milieu de terrain en un joueur d’expérience beaucoup plus pondéré. « J’ai plus de recul, je m’emporte beaucoup moins. Avant, je m’énervais pour un rien. Avec l’âge, on dit qu’on accumule de l’expérience et c’est exactement ça. J’ai un peu de bouteille, même beaucoup ! Je pense que c’est aussi pour cela que ça fonctionne. Je suis arrivé ici à 32 ans, déjà presque en fin de carrière et je me suis épanoui. J’ai eu un second souffle et c’est le Stade Rennais qui m’a apporté ce calme et cette stabilité », constate Jérôme Leroy. Une dernière année en forme de reconnaissance donc, pour le club qui l'a accompli en tant que joueur, mais aussi en tant qu'homme.