En Breizh, Guingamp avait la flamme, pas Rennes

En Breizh, Guingamp avait la flamme, pas Rennes

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Cinq ans après avoir battu Rennes en finale de la Coupe de France, Guingamp a récidivé ce samedi soir au Stade de France (2-0), après une rencontre que la formation des Côtes-d’Armor a nettement dominée.

Devant un stade rouge et noir de plaisir, Guingamp allait rapidement démontrer que le favori n’était peut-être pas l’équipe que l’on pensait. Clairement plus déterminés, les joueurs de Gourvennec dominaient dès l’entame de la rencontre, profitant largement il est vrai de l’apathie rennaise. L’En-Avant se montrait plus entreprenant, mais allait longtemps buter sur la défense rennaise, malgré de nombreux essais. Néanmoins, Guingamp allait être logiquement récompensé avant la pause. Sur un centre venu de la gauche, Mandanne voyait sa remise de la tête être repoussée tant bien que mal par Costil, mais Martin Pereira reprenait le ballon du droit et trouvait la lucarne du but rennais (0-1, 36e). Cet avantage après la première période n’était pas volé, la formation de Montanier étant totalement hors-jeu.

On pensait que la pause allait permettre au Stade Rennais de se remettre dans le bon sens, mais l’entame allait tourner à la catastrophe. Lancé sur le côté gauche, Langil adressait un centre parfait que Yatarabé transformait en but d’une reprise de la tête à bout portant, la défense rennaise étant encore fautive (0-2, 47e). Cela sentait la soirée catastrophe pour l’équipe d’Ille-et-Vilaine, et il fallait un arrêt énorme de Costil sur un nouvel essai de Yatabaré (53e) pour éviter le troisième but que les supporters guingampais voyaient déjà au fond. Rennes se réveillait un peu et tentait enfin de venir inquiéter Samassa, mais les contres de l’En-Avant étaient toujours aussi incisifs. Guingamp n’avait pas réellement à forcer son talent, tant son adversaire breton était réellement incapable de mettre la pression dans cette finale.

A l’entame des dix dernières minutes, Samassa se mettait en valeur sur une frappe de Nelson Olivieira (82e), les joueurs de Montanier étant enfin décidés à tenter quelque chose. Le pressing était intense sur le but guingampais, mais la défense de l’En-Avant tenait le choc face aux ultimes assauts rennais et finalement remportait pour la deuxième fois la Coupe de France, encore une fois en battant Rennes.