Le match nul concédé à Toulouse (2-2) dans des circonstances rocambolesques puisque c’est le gardien du TFC Ahamada qui a égalisé au bout des arrêts de jeu a clairement, sur le plan comptable, obscurci le ciel de Frédéric Antonetti. L’entraineur rennais est sur la sellette, même s’il s’est avoué surpris par la rapidité de cette situation, mais assure que ses joueurs sont loyaux et dévoués à sa cause. Même s’il a surpris en mettant par exemple Yann M’Vila sur le banc, Antonetti estime que ses joueurs ont montré ce qu’il fallait à Toulouse.
« J’ai cherché des solutions tactiques, des ressorts pour faire réagir tout le monde mais je n’étais pas sûr d’y arriver en une semaine. C’est dur. Mais ces joueurs-là, sur onze qui étaient sur le terrain ce soir, j’en ai fait débuter sept en Championnat. C’est énorme ! Et vous voulez qu’ils soient contre moi ? À un moment, il y a la routine, l’usure mais ils ne peuvent pas être contre moi. Les joueurs ont répondu à mes attentes. Pierre Dreossi est responsable, il est présent. Entre nous, ça se passe bien. S’il a une décision à prendre, il la prendra, je me concentre sur mon travail. On est un peu dans la malchance. Mais quand je dis ça, on réplique : « Il trouve des excuses... » », a expliqué l’entraineur du club breton, décidé à attendre sagement de connaitre le sort qui lui était réservé, même s’il faudra probablement deux victoires, en Coupe de la Ligue face à Nancy, et contre Lille en championnat.
