A. Diarra se défend d’être un mercenaire du football

A. Diarra se défend d’être un mercenaire du football

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Parti de Marseille cet été pour rejoindre West Ham, Alou Diarra est désormais un joueur du Stade Rennais. Avec trois clubs en six mois, le milieu de terrain met encore un coup d’accélérateur niveau transfert sur une carrière déjà riche en rebondissements. En effet, la sentinelle a désormais connu 11 maillots différents, mais se défend d’être un mercenaire. Il tire d’ailleurs un bilan positif de chacun des clubs fréquentés, et avoue avoir régulièrement besoin d’un nouveau challenge, même si parfois, tout ne s’est pas fait comme il le souhaitait. 

« J'ai joué avec Jérôme Leroy, qui en a fait beaucoup, aussi, et c'est quelqu'un de bien. Nous avons peut-être en commun ce besoin de challenge permanent qui nous fait rebondir, nous remettre en question, à la recherche d'un projet stimulant. Je suis un compétiteur que la compétition excite et, sans elle, je ne suis pas bien. Je n'ai pas une âme de sparring-partner, surtout pas à trente et un ans! C'est vrai, j'ai beaucoup bougé dans ma carrière, mais je ne l'ai pas toujours voulu. Ça s'est fait dès le départ, au moment où j'ai signé mon premier contrat au Bayern, à dix-huit ans. Puis j'ai été transféré à Liverpool, puis prêté. J'ai passé quatre saisons en Gironde où j'ai gagné de nombreux trophées avec Laurent Blanc. Mais j'ai aussi de bons souvenirs de Lens, de l'OM, malgré le Championnat raté. On gagne la Coupe de la Ligue, on est quart-finaliste de la C1. On n'avait pas l'effectif pour tout jouer. Je suis positif dans l'ensemble, car tous les petits soucis rencontrés un peu partout font partie de la vie du foot », a confié à France Football un Alou Diarra qui a très peu de chances de s’installer à Rennes pour y finir sa carrière, le club breton n’ayant pas vraiment l’intention de payer l’intégralité de son salaire et son transfert à l’issue de son prêt.