Selon les révélations des Football Leaks, Gianni Infantino aurait couvert les irrégularités du Paris Saint-Germain et de Manchester City dans le cadre du fair-play financier.
L’ancien secrétaire de l’UEFA, bras droit du Français Michel Platini à cette époque, est accusé d’avoir fermé les yeux après certains arrangements. Autant dire que ces informations ont fait l’effet d’une bombe, surtout auprès des nombreux détracteurs des deux clubs concernés. Pas de quoi secouer Gianni Infantino, qui assure que les accords énumérés étaient parfaitement légaux.
« De la politique en coulisses avec le Cheikh ? C’est vous qui décrivez ça de cette façon. Notre objectif à l’UEFA a toujours été de garder les clubs avec nous. Pas de nous en débarrasser, a expliqué le président de la FIFA au quotidien Blick. Donc on négocie et on cherche les solutions. Et c’était mon travail en tant que secrétaire général. »
Des accords, mais pas de magouille ?
« Dans l’histoire du fair-play financier, 30 violations ont été détectées. Tous les clubs, à l’exception d’un seul, ont conclu des accords. Les accords et les négociations sont expressément autorisés. Et ensuite, ils sont approuvés par un organisme indépendant composé de professionnels. Cinquante personnalités de clubs, avocats, etc. ont examiné les cas », a souligné le dirigeant suisse, avant d’évoquer ceux du PSG et de Man City.
« Les clubs ont été "libérés sous caution", s’est-t-il justifié. Et c’est expressément dans les statuts que vous pouvez placer l’affaire devant le TAS. Personne ne l’a fait. Le fair-play financier a été la grande réussite de l’UEFA au cours des dix dernières années. Le football interclubs européen allait droit dans le mur. 1,7 milliard de francs ont été perdus en 2010, contre 300 millions de francs avec le fair-play financier. » Suffisant pour éteindre la polémique ?