PSG ‍: Le vrai coupable dans l’affaire Aurier, c’est Al-Khelaïfi

PSG : Le vrai coupable dans l’affaire Aurier, c’est Al-Khelaïfi

Photo Icon Sport

Bien conscient d’avoir à nouveau été à l’origine d’un gros « bad buzz » avec son interminable préparation au changement à Lorient ce dimanche, Serge Aurier a pris de nombreux coups sur la carafe, lui qui n’a pas besoin de ça pour être déjà décrié sur son comportement.

Si le défenseur ivoirien est revenu sur cet incident en assurant que tout était sous contrôle et que la réalité du terrain était bien différente de ce qui avait été annoncé dans les médias, cela ne cache pas une autre réalité selon Bruno Roger-Petit. Le blogueur du Figaro estime que, si l’attitude de Serge Aurier est catastrophique, ce laxisme s’explique par la trop grande protection dont les joueurs parisiens bénéficient sous la coupe de Nasser Al-Khelaïfi, qui laisse tout passer et permet donc de déboucher sur de tels comportements.

« On ne veut pas ici nourrir un nouveau procès contre ce joueur, qui s'échine à se rendre insupportable et à de moins en moins incarner le futur désirable du PSG, mais force est de constater que s'il se permet cette démonstration, c'est qu'il se sent autorisé à le faire. De même, et par conséquent, on ne veut pas ici accabler encore le malheureux Emery, si prompt à enfoncer Ben Arfa pour un kilo de trop, et qui parait désormais dépassé par le cours de l'histoire. En revanche, on ne peut plus taire les responsabilités du président.

Souvenons-nous. L'an passé, le président Nasser El-Khelaïfi avait fait preuve d'une grande mansuétude avec Aurier, suite à l'affaire Périscope. En dépit d'un comportement stupéfiant, il avait permis au joueur de demeurer au PSG. En agissant ainsi, il avait finalement envoyé le pire des messages, à savoir que le PSG n'était pas plus qu'un club, mais un centre de mercenaires capricieux du football, à qui l'on passe tout à raison de leur valeur financière. L'affaire des chaussettes revêt une importance capitale, parce qu'elle est perçue comme le symbole d'un club qui n'est pas encore un club, otage de joueurs qui ne pensent qu'à eux avant de penser club. Celui que l'on appelle Nasser ne peut pas être le copain des joueurs, ce n'est plus possible, ce n'est pas possible », a expliqué Bruno Roger-Petit, persuadé qu’il serait temps qu’il y ait des sanctions exemplaires à l’encontre des joueurs qui ne respectent pas le maillot parisien.