OL-PSG ‍: Neymar, Qatar, beIN... Aulas sort la sulfateuse

OL-PSG : Neymar, Qatar, beIN... Aulas sort la sulfateuse

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Dominé par le Paris Saint-Germain depuis plusieurs années, l'Olympique Lyonnais de Jean-Michel Aulas n'est pas prêt d'abdiquer.

Durant le XXIe siècle, la Ligue 1 a connu deux clubs dominateurs. Si des formations comme Nantes (2001), Bordeaux (2009), Marseille (2010) ou Monaco (2017) ont quelque peu enrichi leur palmarès depuis l'an 2000, les deux dernières décennies ont surtout profité à Lyon jusqu'en 2008 et à Paris depuis 2013. Vainqueurs de 11 des 17 derniers championnats, les deux clubs qui vont s'affronter dimanche dans le choc de la 22e journée ont mangé une grosse part du gâteau. Et le festin n'est pas fini tant le PSG semble parti pour tout rafler sur la scène nationale lors des années à venir. Ce que Jean-Michel Aulas ne conteste pas, à son grand désarroi puisque le président lyonnais estime que l'OL ne lutte pas à armes égales avec Paris.

« C’est un manque d’équité. Il y a le sujet des moyens sans limites, le sujet des conflits d’intérêts (être président de beIN et président de club), il y a le sujet général du respect des règles du fair-play financier. Neymar, par exemple, je ne sais pas s’il est salarié à 100 % du PSG ou salarié en partie du Qatar pour la Coupe du Monde. Le PSG, en tant que vitrine du foot français à l’international, c’est magnifique. Quand le PSG gagnera la Ligue des Champions, le foot français en bénéficiera. Je ne suis pas négatif à 100 %, j’essaye de faire une analyse objective. Je ne veux pas être taxé d’anti-parisianisme, anti-PSG ou anti-Nasser. Je dis les choses, comme souvent, un peu plus tôt que les autres et sans avoir peur de me faire tirer les oreilles. Sur la durée, je pense que c’est possible de dépasser le PSG à travers les investissements qui ont été faits. Car d’un côté, nous, on va grandir avec nos propres ressources et, de l’autre côté, la régulation, qu’elle soit européenne ou française, permettra de rendre plus équitable la compétition. J’espère que, d’ici 2023, il y aura eu une régulation et que les investissements très importants qu’on a faits pourront nous permettre de nous retrouver là où on devait être », a lancé, sur Le Parisien, Aulas, qui pense donc que son OL retrouvera bientôt le sommet du football français à la place du PSG de Nasser Al-Khelaïfi, grâce notamment à son Groupama Stadium et à son centre de formation.