Neymar, Cavani, Mbappé chacun son but et le PSG régale

Neymar, Cavani, Mbappé chacun son but et le PSG régale

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Dans un match qui n’a tourné en faveur du PSG qu’après l’expulsion d’Assou-Ekotto en seconde période, les Parisiens ont fini par faire exploser la défense de Metz pour s’imposer 1-5.

Ménagement, mise au repos, turn-over, pas question d’entendre cela quand on a la possibilité d’aligner Neymar, Cavani et Mbappé. C’est ce qu’a souhaité faire Unai Emery ce vendredi soir pour le déplacement à Metz, en alignant sa triplette à prix d’or pour ce déplacement chez le dernier. Forcément, le PSG prenait le match à son compte et se créait quelques premières occasions, pas forcement bien négociées par Draxler et Cavani. Mais Metz s’accrochait sur tous les ballons, et l’excellent Kawashima repoussait les assauts. Jusqu’à l’inévitable, avec un ballon de Neymar pour Cavani qui, sous les yeux de Mbappé, dribblait le gardien et marquait du gauche (0-1, 31e). On pensait Paris parti pour dérouler son jeu et faire trembler le panneau d’affichage, mais sur une bonne période, Metz égalisait. Meunier était léger sur son intervention, permettant à Dossevi de déborder et de centrer sur Rivière, qui marquait de la tête (1-1, 37e).

Après le repos, Paris s’offrait une grosse frayeur avec une relance ratée de la tête d’Areola, mais Rivière manquait le cadre à la reprise (48e). Le match basculait totalement dans la foulée, après un gros tacle d’Assou-Ekotto sur Mbappé, qui lui valait un rouge direct à la grande colère du banc grenat, qui estimait que le néo-parisien en avait beaucoup rajouté (56e). Cela permettait très rapidement au PSG de faire l’écart, avec une reprise de Mbappé dans la foulée de son retour sur le terrain (1-2, 59e), une réalisation tout en tranquillité de Neymar au cœur de la défense (1-3, 69e), un doublé de Cavani (1-4, 75e) et un dernier but de Lucas, tout juste entré en jeu (1-5, 87e). L’addition était très lourde pour la lanterne rouge, plus que jamais en difficulté, tandis que le PSG continue son parcours parfait, même si pour le coup, à 11 contre 11, l’animation offensive de ses trois stars n’a pas – encore – été impressionnante.