Le PSG a tout tenté pour faire plier l’UEFA

Par rapport à la grande confiance affichée par les dirigeants parisiens à ce sujet depuis plusieurs mois, difficile de ne pas voir les sanctions de l’UEFA à l’encontre du PSG comme un échec. Relatif certes puisque le PSG aura toujours une belle équipe la saison prochaine, mais le club de la capitale aura des limites, chose nouvelle pour lui. Dans cette affaire, tout s’est joué autour du contrat passé avec QTA, l’office de tourisme du Qatar, qui avait fait tiquer beaucoup de monde, et dont la valeur avait été revue à la baisse (probablement 100 ME au lieu de 200 ME). Un contrat innovant qui n’a pas donc pas convaincu les régulateurs du fair-play financier, pour qui le fait que le patron du PSG et de QTA soit le même remettait grandement en cause la valeur de celui-ci. Néanmoins, jusqu’au bout, les dirigeants parisiens ont tenté de faire valoir leur bon droit à l’instance européenne, y compris avec des arguments de dernière minute, a révélé la BBC. 

Le média anglais, qui assure avoir suivi de près les demandes de Manchester City et de PSG auprès de l’UEFA, explique ainsi que Nasser Al-Khelaïfi a mis en avant les énormes impôts que son club doit subir pour expliquer ces difficultés à arriver à l’équilibre. La taxe à 75 % a ainsi été évoquée comme une contrainte qui empêchait pour le moment le PSG d’effectuer des bénéfices. Le club de la capitale a également expliqué que, sur les trois prochaines saisons, il allait devoir débourser 200 ME de plus pour payer les salaires que si son siège était par exemple situé en Allemagne. L’UEFA a même rejeté un argument du PSG qui stipulait que, étant donné le faible attrait de la Ligue 1, ses dirigeants étaient obligés de payer ses joueurs plus chers qu’ailleurs pour les faire venir, et rester, dans le championnat français. Autant de points qui n’ont visiblement pas pesé bien lourd devant l’instance européenne, sans pitié avec le PSG sur ce qui était le dossier chaud de cette première dans l’histoire du football européen.