Ibrahimovic et le PSG puissance 4 à Valenciennes

Ibrahimovic et le PSG puissance 4 à Valenciennes

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Le PSG a été impeccable à Valenciennes pour s’imposer 4-0 avec un triplé d’Ibrahimovic, en véritable renard des surfaces. Nice a pris le meilleur sur des Rennais encore réduits à 9 (1-0). 

Trois jours après son carton face à Evian, le PSG se devait de confirmer son retour en forme en Ligue 1 à l’occasion de son déplacement à Valenciennes. Carlo Ancelotti avait pour cela décidé de refaire confiance à son carré offensif Pastore-Lavezzi-Ménez-Ibrahimovic, tandis que Sakho prenait place sur le banc de touche. Et cette stratégie fonctionnait rapidement, car si les débats étaient équilibrés dans le jeu, le quatuor offensif était totalement impliqué dans l’ouverture du score parisienne. Pastore trouvait Ménez pour un centre repoussé par Penneteau sur Lavezzi, dont la reprise écrasée était prolongée dans le but par Ibrahimovic (0-1, 28e). Un but qui suffisait au bonheur d’un PSG bien en place à la pause, même si Alex, victime d’une blessure musculaire, quittait ses coéquipiers pour céder sa place à Sakho. 

Cela n’empêchait pas le moins du monde le PSG de dérouler son football en seconde période. Toujours bien placé, le Suédois poussait au fond un ballon repoussé par Penneteau après une frappe puissante de Pastore (0-2, 49e), avant de profiter d’un caviar de Ménez à deux contre le pauvre gardien valenciennois (0-3, 54e). Le match était clos et la supériorité parisienne incontestable, Lavezzi se permettant même de semer tout le monde de la ligne médiane pour donner encore plus d’ampleur au score (0-3, 82e). Le club de la capitale assurait ainsi sa deuxième place et faisait encore gonfler son impressionnante différence de buts à +20 par la même occasion.

A Nice, la belle série des Aiglons était mise à rude épreuve face à une formation rennaise très à l’aise loin de ses bases avec ses victoires à Paris, Nancy, Sochaux et Troyes cette saison. Mais après avoir tenu une période, les Rennais ont craqué à tous les niveaux. Comme à Paris, Ils se sont retrouvés à 9 après l’expulsion de Kana-Biyik (53e) pour deux jaunes, puis celle de Jebbour pour une poussette sur Bauthéac (64e). Sur le pénalty à l’origine de ce deuxième rouge, Cvitanich ne tremblait pas pour ouvrir le score (1-0, 66e). Avec deux joueurs en moins, Rennes se montrait logiquement incapable d’égaliser, et devait s’incliner en laissant passer son adversaire du soir devant lui.