Quand Balbir a vu des lions entrer dans Gerland

Quand Balbir a vu des lions entrer dans Gerland

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Supporter déclaré de l’AS Saint-Etienne, Denis Balbir n’en reste pas moins un suiveur patenté de l’actualité de la Ligue 1, et notamment avec son poste de journaliste à Canal+ au début des années 2000. A cette époque, l’OL faisait main basse sur la Ligue 1, et le consultant de Yahoo de se remémorer de quelques passages marquants, notamment à l’heure où Lyon a fait ses adieux à Gerland ce mercredi en Coupe de la Ligue. 

« Les grandes heures de Canal… Les 7 titres de Lyon, la joie d'être si proche de joueurs de grande classe, Coupet, Juninho et tous les autres, ceux qui ont tout donné pour le maillot, pour les couleurs, pour des supporters qui les ont honorés de leurs tifos, pas toujours de très bon goût, lors de derbys, comme des chansons très limites, envers le voisin stéphanois… Mais, lors des adieux, il faut retenir le meilleur… Pour le reste,ce duel de la dernière journée de championnat où il fallait battre Lens pour être champion, ce qui fut fait, et vu de la pelouse, la tension était si belle, si palpable, ce jour où Jean-Michel Aulas, pour fêter le titre avait fait venir avant un feu d'artifice très réussi, des dompteurs et des lions sur la pelouse de Gerland (notre photo). Ce jour où l'Italie et le Brésil nous avaient offert un 3 à 3 dantesque… (…)

Je vous fais grâce des derbys dont j'ai évoqué l'ambiance mais le but de Payet sur coup-franc le jour du centième est déjà au musée des Verts ! Gerland, c'est une kyrielle d'images, de sons, d'odeurs, de poignées de main, de sourires, de tristesse,de bonheur de voir toutes ces équipes techniques s'affairer pour faire un grand match, car il n'y eu là-bas que de beaux et grands rendez vous, d'évocations de résultats, de paris sur l'avenir dans le car spécial d'OL TV, remarquable outil pour servir le club, puisant dans les images et multipliant les analyses.

Enfin, Gerland était connu de tous les réalisateurs de télévision, pour dire à l'unanimité que ce stade, et c'était tellement vrai, renvoyait une si belle lumière… prémonitoire pour baptiser le nouveau stade ? », a expliqué Denis Balbir, clairement marqué par la fin de la période Gerland, où l’Olympique Lyonnais a gagné ses plus belles lettres de noblesse.