Puel flingue Aulas et Cris pour le même prix ‍!

Désormais en procès avec l’Olympique Lyonnais, qui l’a limogé avant la fin de son contrat, Claude Puel était resté relativement discret ces dernières semaines. Dans le Journal du dimanche, l’ancien entraîneur de l’OL est sorti de son mutisme, et revient sur ses relations avec Jean-Michel Aulas. « Mes relations étaient courtoises, c’était bien pendant deux ans (...) Avec les blessures et les traumatismes post-Coupe du Monde, on s’est focalisé sur Lyon dès le mois d’août. Et on a jeté un responsable en pâture, constate Claude Puel, qui estime avoir été lâché par son président. Soutenu ? Rassembler les joueurs comme il l’a fait en septembre 2010 et leur demander ce qu’ils pensent de l’entraîneur, c’est une façon de me soutenir oui... Quelques-uns sont venus me dire qu’ils n’étaient pas d’accord avec ce procédé. Après j’ai ramé pour fédérer. Puis il y a eu l’ultimatum (Ndlr : après la défaite à Gerland contre l’ASSE) (...) Il y a aussi eu des contacts avec Leonardo, il paraît que ce n’était pas pour être entraîneur. C’était pour avoir un autre conseiller ? Cela m’interpelle aussi que des banderoles anti-Puel aient pu rentrer à Gerland. » Des propos qui démontrent que Claude Puel est visiblement convaincu que les supporters lyonnais ont bénéficié de la mansuétude des dirigeants. L’ancien entraîneur de l’OL profite également de l’interview au JDD pour régler son compte à Cris, qui l’a critiqué depuis son départ. « Ses propos de fin de saison illustrent le personnage. Il n’y a pas grand-chose à en dire. Pour le reste, le groupe est sain », explique Claude Puel.