Visiblement très remonté en ce début d’été, que ce soit au sujet du comportement de ses joueurs, du marché des transferts ou des ambitions de son club, Jean-Michel Aulas n’a pas échappé à l’un des dossiers lancinants de l’Olympique Lyonnais depuis plusieurs mois : le Grand Stade. Les opposants multiplient les recours pour retarder le début des travaux, ce qui commence à agacer le président lyonnais, malgré le soutien quasi-unanime des autorités. Dans son entretien au Progrès de Lyon, Jean-Michel Aulas est ainsi monté au créneau, rappelant que la construction de cette nouvelle enceinte était l’une des raisons pour lesquelles la France avait obtenu l’Euro 2016, et que son annulation, qu’il n’envisage pas une seconde, remettrait en cause beaucoup de choses.
« Si le grand stade ne se fait pas, ce sera la fin, il n’y aura pas d’Euro 2016 à Lyon, et on ira jouer à la Duchère. Mais il va se faire. Il y a un dernier recours sur le permis de construire. On nous met des obstacles artificiels. Je me bats pour ce stade qui pourra générer 2500 emplois durant la construction et 1500 dans le stade. Le permis de construire, nous l’aurons cet automne et nous commencerons le terrassement. C’est prévu pour le deuxième semestre 2014. On ne débutera pas à Décines la saison 2014-15. L’opposition ne tient pas. Il y a une confusion entre la DIG (déclaration d’intérêt général) et la DUP (déclaration d’utilité publique). On veut continuer à Gerland, dans un stade qui devient dangereux ? Je ne ferai jamais de politique. J’espère que l’on sera dans ce stade avant fin 2014, et je veux voir l’OL champion d’Europe dans ce stade », a confié JMA au sujet des rumeurs qui font état d’une brouille avec le Maire de Lyon à ce sujet.
