OL-Rangers, Omicron plus fort que 3.000 supporters écossais ‍?

OL-Rangers, Omicron plus fort que 3.000 supporters écossais ?

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Dans dix jours, l'Olympique Lyonnais jouera son dernier match européen de l'année 2021 contre les Rangers. Les fans du club écossais pourraient cependant être obligés de rester à Glasgow.

Déjà qualifié pour la suite de l’Europa League, et en plus assuré de finir premier de sa poule, l’Olympique Lyonnais recevra les Rangers le jeudi 9 décembre à 18h45. Une rencontre pas décisive non plus pour le club écossais, lequel est déjà assuré de finir à la deuxième place après sa victoire contre Prague. Pas de quoi éviter cependant un déplacement en force des fans venus de Glasgow, lesquels sont souvent motivés quand il s’agit de voyager. Cependant, ce déplacement dans la capitale des Gaules pourrait capoter en raison de la nette dégradation des conditions sanitaires en Europe. En effet, en Écosse comme partout, on signale l’apparition du fameux variant Omicron et des mesures drastiques pourraient être prises afin d’éviter les déplacements même au sein des frontières de l'Europe. Tandis que l’UEFA a déjà mis en place une cellule de crise, les dirigeants des Rangers sont désormais en contact avec le gouvernement écossais. Car selon le Daily Record, il se pourrait bien que l’ensemble du Royaume-Uni impose une longue quarantaine à ceux qui reviendront du continent, alors même que désormais toute personne qui entre en Grande-Bretagne doit s’isoler pendant 48 heures avant de faire un test.

Autrement dit, les supporters des Rangers qui feraient le voyage jusqu'au Groupama Stadium pourraient être contraints de se placer en quarantaine, une période de 8 jours étant même envisagée de plus en plus sérieusement outre-Manche. Nicola Sturgeon, la Première ministre d’Écosse, milite pour une mesure rapide allant dans ce sens afin de vite contrôler, ou du moins essayer, cette explosion des cas de Covid nouvelle version. Les 3.000 supporters des Rangers prêts à venir à Lyon sont désormais dans l’attente des décisions écossaises, mais également françaises, car si la France décidait d’imposer à son tour une quarantaine à l’entrée de son territoire, alors ce déplacement tombera définitivement à l’eau.