Au cœur d’un mois de septembre décevant, l’Olympique Lyonnais s’est tout de même posé de sérieuses questions sur son niveau de jeu et ses performances, avec une seule victoire en huit matchs, et une incapacité troublante à gérer les rencontres jusqu’au bout. Mis sur le grill après le nul 3-3 à Angers, Bruno Genesio n’a jamais cédé à la panique, et a depuis vu son équipe enchainer une impressionnante série de six victoires de rang, dont la dernière 0-5 dans le derby à Saint-Etienne. Autant dire que le redressement a été spectaculaire, mais pas surprenant pour le coach lyonnais, qui était persuadé que son équipe était depuis longtemps sur le bon chemin, et qu’il ne fallait pas grand chose pour que cela se traduise au niveau comptable.
« Franchement, il y a eu des moments difficiles, mais on n’a jamais cédé à la panique et c’est valable pour le président, les joueurs, le staff. Malgré des résultats non conformes il y avait des choses intéressantes dans le jeu, pas tout le temps, pas toujours sur la durée d’un match, mais on se disait que ça allait changer. C’est pour ça que l’analyse était tronquée. Car on s’arrêtait au résultat, ce qui est normal dans le haut niveau. Mais malgré tout à Angers, on pouvait mener 3 ou 4-0 à la pause et faire le même score qu’à Saint-Etienne ou Troyes. Et finalement ça s’est joué sur une expulsion injuste », a confié au Progrès un Bruno Genesio qui a passé avec brio le petit ultimatum fixé par son président, qui lui avait donné jusqu’au derby pour redresser la barre.