Lyon ne veut plus traîner en chemin

Lyon ne veut plus traîner en chemin

Victorieux la semaine passée à Nice de brillante manière, l'entraîneur de l'OL espère que son équipe va continuer sur cette voie.

Alors que la perspective d’affronter Le Havre pourrait ressembler à une formalité pour le leader lyonnais, Claude Puel est trop au fait des choses du football pour faire le malin.

« Je ne regarde pas son classement mais ses dernières prestations qui ne font pas de cette équipe du Havre le dernier de la classe. Ses productions sont intéressantes, c’est une équipe qui n’est pas évidente à manœuvrer, qui ressort très bien le ballon dès la récupération. Ils ont été récompensés en fin de match contre Rennes. On se doit de retrouver le goût de la victoire chez nous mais on devra s’employer. Pour avancer, il faut être capable de faire des séries, or cela fait un moment qu’on n’en pas été capables. On a rattrapé à l’extérieur nos pertes de points à domicile mais cela fait longtemps que l’on n’a plus enchainé les victoires », concède l’entraîneur de l’OL.

Evoquant l’étonnante facilité des Lyonnais cette saison à réagir en cas de coup dur, le technicien lyonnais espère tout de même que ses joueurs vont enfin être régulier.
« Le groupe a, il est vrai, répondu présent lorsqu’il a été dos au mur et sous pression. Cela fait partie des progrès que l’on doit réaliser car si on veut être champion il faudra être plus que réactif, il faudra mener le championnat. Or mener, ce n’est pas être en réaction par rapport aux résultats des autres, c’est mener notre barque et enchainer. Il faut que l’on reprenne nos distances. 4 points d’avance, ce n’est rien du tout. Le championnat reste très serré. On va débuter un enchainement de matches, il va y avoir des avant coupe d’Europe, des après coupe d’Europe... Il va falloir être capable de gérer les temps de récupération. On va de plus devoir se déplacer chez pas mal de nos concurrents directs. Il y a du chemin à faire. Il faut prendre des points, je considère que l’on est encore en dette », constate Claude Puel.