Les filles du PSG s'estiment délaissées et rêvent de l'OL

Les filles du PSG s'estiment délaissées et rêvent de l'OL

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Ancienne joueuse de l’Olympique Lyonnais, Laura Georges n’a pas sa langue dans sa poche et avant le match de ce samedi entre le Paris Saint-Germain, où elle évolue désormais, et l’OL, l’internationale tricolore avoue qu’elle ne sent pas réellement une grande passion de la part du patron du PSG pour le foot féminin. Et dans Le Monde, l’arrière centrale de Paris et des Bleues admet que Jean-Michel Aulas est plus sensible à ses filles que ne l’est Nasser Al-Khelaifi, et il en est de même avec les joueurs du Paris Saint-Germain.

« Je ne donnerai pas d’excuses à Nasser Al-Khelaïfi. C’est mon président, mais on ne le voit pas aux matchs des féminines. Il est venu une ou deux fois seulement la saison passée. On peut dire de Jean-Michel Aulas qu’il est très présent dans les médias, mais c’est un manageur près de ses joueurs. Si son équipe féminine en est là, c’est parce qu’il s’investit avec ses moyens, mais aussi en tant que personne. Si le président croit au foot féminin, il faut qu’il soit présent. Il suffirait simplement qu’il communique, lors de ses interviews, sur son équipe féminine pour que les gens aient envie eux aussi de s’investir dans le football féminin. Il y a encore du boulot à faire au niveau des dirigeants de notre club (…) Les joueurs du PSG ? On ne les connaît pas. Thiago Silva et Marquinhos sont venus nous voir jouer en Coupe d’Europe, lors du match retour contre Twente. On a organisé un déjeuner avec les équipes professionnelles du PSG, l’an dernier, pour la photo officielle de début de saison. Mais, à part ça, je ne les connais pas du tout. Si je le regrette ? Oui, parce qu’on fait partie d’un même club. Ce n’est pas un club de rencontres, mais ce qui serait intéressant, ce serait d’échanger des expériences, de savoir comment eux se préparent. J’aimerais bien discuter avec les arrières centraux pour savoir comment ils voient le jeu. Mais on n’a pas d’opportunité… », constate Laura Georges, visiblement un peu agacé par cette solitude des joueuses du Paris Saint-Germain..