Le TFC mange un petit Lyon et rugit de plaisir

Le TFC mange un petit Lyon et rugit de plaisir

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L’Olympique Lyonnais avait la possibilité de reprendre les commandes de la Ligue 1 en cas de victoire à Toulouse ce dimanche, mais l’OL n’a pas pesé lourd au Stadium et s’est logiquement incliné 3 à 0 avec notamment un doublé de Ben Yedder.

La première période allait être désastreuse pour un OL méconnaissable et totalement submergé par des Toulousains dominateurs, mais pas efficaces. Ce ne sont pas les occasions qui ont pourtant manqué pour le TFC, même si Ben Yedder se voyait refuser un but pour un hors-jeu limite (9e). La défense rhodanienne était totalement à la rue, à l’image d’un Monzon transparent. Toulouse était proche de prendre l’avantage, mais Dabo suppléait Vercoutre sur sa ligne (32e), tandis que c’est la transversale qui sauvait le gardien de Lyon sur une tête de Capoue (33e). Avec zéro tir en 45 minutes, l’OL pouvait s’estimer heureux de rentrer aux vestiaires avec un 0-0.

La seconde période n’allait pas mieux commencer pour des Lyonnais d’une fébrilité incroyable et qui allaient vite le prouver. Sur un centre de Tabanou, Vercoutre se préoccupait surtout de signaler que, selon lui, le ballon était sorti, mais Ben Yedder, au second poteau, ne se posait pas de question et marquait d’une reprise de la tête (1-0, 50e). Le TFC prenait un avantage pour le moins mérité, et ne lâchait pas. Cependant, Rémi Garde réorganisait son équipe en lançant Grenier et Enjie à la place de Gourcuff et Fofana, ce qui relançait un peu Lyon. Dabo d’une frappe surpuissante ratait le cadre, mais remettait Toulouse en alerte (76e). Cependant, cet OL-là semblait réellement dans l’impossibilité d’égaliser et bien au contraire sur un contre rapide, Ben Yedder, encore lui, gagnait son duel avec Vercoutre et scellait le sort du match (2-0, 87e) Et comme si cela ne suffisait pas, dans le temps additionnel, sur un nouveau contre, c'est Capoue, servi par Ben Yedder, qui triplait la mise (3-0, 90e+1). Le TFC renouait avec la victoire après un petit passage à vide, tandis que pour Lyon la malédiction toulousaine continue.