Le Stade de l’OL, c’est juste mais ça passe pour Platini

Le Stade de l’OL, c’est juste mais ça passe pour Platini

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Président de l’UEFA, Michel Platini commence à connaître les impératifs liés à la construction ou rénovation des stades pour les grandes compétitions que son instance organise. Pour l’édition 2012 en Pologne et en Ukraine, certaines enceintes avaient vu le jour tardivement, mais toutes étaient prêtes plusieurs mois avant le lancement de la compétition. En 2016, le championnat d’Europe aura lieu en France et seul le stade de Lyon aura un retard important sur le planning prévu. La règle des « un an », qui veut qu’un stade soit fonctionnel à un an du match d’ouverture de l’Euro, ne sera pas respectée puisque le stade sortira officiellement de terre en janvier 2016. Néanmoins, pour Michel Platini, c’est suffisant, comme il l’a confié dans La Provence. 

« Il n’y a pas de raison d’être inquiet même si, à Lyon, ça va être dans un délai un peu plus juste, en 2015 au lieu de 2014. Mais ça ira. C’est bien pour un pays d’avoir des stades à la hauteur. Regardez l’exemple de l’Allemagne dont le championnat a été totalement relancé grâce aux nouveaux stades de la Coupe du monde 2006. En France, il était temps de refaire des stades neufs car beaucoup sont fatigués. Ce sont des stades qui vont rester pour 40 ans. Ce n’est pas que pour l’Euro », a expliqué le président de l’UEFA, dans un discours qui sera certainement une douce musique aux oreilles de Jean-Michel Aulas, persuadé que l’OL repartira de l’avant une fois son nouveau stade construit.