Le fair-play financier 2.0 fait autant peur au PSG qu'à l'OL

Le fair-play financier 2.0 fait autant peur au PSG qu'à l'OL

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Après les déclarations du président de l’instance Aleksander Ceferin, l’UEFA passe à l’action en ce qui concerne la réforme du marché des transferts.

Le fair-play financier 2.0 pourrait entrer en application dès la saison prochaine, avec des mesures phares qui perturberont les habitudes des grands clubs, mais aura aussi des conséquences sur les autres. Ce projet, qui pourrait être validé en mai lors du comité exécutif, a comme principal mesure, outre l’équilibre recettes-dépenses déjà présent, la réduction des effectifs professionnels à 25 membres mais surtout un énorme frein aux achats impulsifs comme ceux effectués par le PSG l’été dernier. Ainsi, sur une période annuelle du marché des transferts, un club ne sera pas autorisé à dépenser 100 ME de plus que le résultat de ses ventes.

Autant dire que jamais Paris n’aurait pu lâcher 420 ME ou même les 220 ME pour Neymar avec cette règle, sans avoir vendu pour au moins 320 ME, ou 120 ME pour la seule opération Neymar. Nasser Al-Khelaïfi, qui siège à l’ECA tout comme Jean-Michel Aulas, est fermement opposé à cette mesure. Et si le président de l’OL a toujours demandé des sanctions contre les clubs qui bouleversaient l’équilibre économique d’un championnat, le club rhodanien pourrait aussi en faire les frais. Selon Le Parisien, des clubs comme Monaco et Lyon, qui ont l’habitude de très bien vendre leurs meilleurs éléments pour pouvoir se renforcer, anticipent une grosse baisse des montants des transferts pour les gros clubs, et des ventes comme celles de Martial, Bakayoko, Mbappé, Lacazette ou Tolisso ne seraient alors clairement plus possibles aux mêmes montants, ce qui impacterait bien évidemment les budgets des clubs du haut du pavé en France.