Jean-Michel Aulas cartonne L'Equipe

Jean-Michel Aulas cartonne L'Equipe

Le président de l'OL est encore une fois furieux contre le quotidien L'Equipe, et ne s'en cache pas.

Jean-Michel Aulas n’a guère apprécié que le quotidien L’Equipe l’ait soupçonné samedi d’avoir voulu déstabiliser Bordeaux, à la veille du match contre l’OL, en affirmant qu’il serait intéressé par Yoann Gourcuff, lors d’une interview accordée vendredi au quotidien Sud-Ouest. Le président lyonnais a d’ailleurs reçu le soutien de son homologue de Bordeaux, Jean-Louis Triaud, qui a reconnu que cet intérêt était pour le moins logique et que Jean-Michel Aulas n’avait fait que répondre à une question précise.


Sur le site internet de l’Olympique Lyonnais, la direction du club a donc haussé le ton. « Le principe d’un entretien est de répondre à des questions. Jean-Michel Aulas ne s’est donc pas « épanché longuement » comme vous croyez bon de l’expliquer, sur ce que vous appelez, pour nous ne savons quelle raison d’ailleurs, « le cas Gourcuff  ». Il a simplement répondu à une interview qu’un de vos confères bordelais avait sollicitée, et donc aux questions que votre confrère a décidé de lui poser, tout comme votre confrère a décidé de la date de parution de cet entretien », explique l’OL dans ce communiqué.

Et dans le climat ultra concurrentiel qui existe actuellement dans la presse sportive, le septuple champion de France d’infliger un superbe tacle au quotidien. « C’est malhonnête et malheureusement de plus en plus récurent dans vos colonnes, sans que cela ait une incidence positive sur le niveau de vos ventes qui continueront au contraire inéluctablement de baisser si vous persistez dans cette attitude consistant à dénigrer l’élite en tentant d’opposer fictivement les meilleurs, et à croire que c’est ainsi que vous satisfaites vos lecteurs , explique l’OL, qui annonce avoir refusé, dans la foulée, une interview de Jean-Michel Aulas à l’Equipe, sur Juninho. Le président de l’O.L. le regrette mais il a trop d’attachement et de respect pour Juninho pour prendre le risque de voir ses propos une nouvelle fois déformés. »