Gourcuff, comme un fantôme

Gourcuff, comme un fantôme

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De retour sur le terrain de ses exploits, Yoann Gourcuff est passé au travers de son match. S’il n’a pas voulu s’épancher sur son cas personnel, le meneur de jeu lyonnais reconnait que les performances de l’OL sont bien insuffisantes à l’heure actuelle.

Accueilli froidement par le public de Chaban-Delmas, Yoann Gourcuff n’a rien fait pour attiser la rancœur des supporters bordelais. Peu de ballons touchés, peu d’actions décisives, aucune inspiration dans le jeu, l’international tricolore était méconnaissable, surtout que, malgré son arrivée récente, il avait pris le jeu de son équipe à son compte dans la semaine face à Schalke 04. Bordeaux, qui n’avait pas mis de système particulier en place pour le contrer, s’en est frotté les mains, et notamment un Alou Diarra qui a su étouffer son ancien coéquipier.

« Alou a été près de moi. Je devais me mettre dans les intervalles, et il m'a suivi à la trace, presque comme s'il me marquait en individuel. Ce n'était pas évident, mais bon... On a fait une bonne entame de match, et on aurait dû tuer la partie en ouvrant le score. Si on avait marqué, on les aurait obligés à se livrer et après ça, on aurait profité des espaces. Mais cela ne s'est pas passé. Il faudra gagner le prochain match car on a besoin de points », a reconnu un Yoann Gourcuff qui n’a bien sûr pas souhaité rebondir sur les sifflets dont il a été l’objet, même si on peut se douter qu’il est désormais soulager de voir ces retrouvailles derrière lui.

« Les sifflets, ce n'est pas ma préoccupation première. Je me concentre uniquement sur le jeu. Ce n'était pas évident de revenir ici mais je ne me suis focalisé que sur le terrain... », a expliqué le Breton, qui va désormais goûter dans les prochains jours à une autre première, celle d’un derby face aux Verts à Gerland.