Claude Puel fier de son Olympique Lyonnais

Claude Puel fier de son Olympique Lyonnais

Le coach de l'OL est un homme heureux à la tête d'une équipe lancée dans la quête de nouveaux titres.

Dans un très long entretien accordé au quotidien Le Progrès, Claude Puel a confié ses impressions après quelques mois passés à la tête du septuple champion de France. Un poste qui fait le bonheur de l’ancien technicien lillois qui avoue avoir du plaisir à diriger un tel groupe. «  Il est sain et pas uniforme. Cela donne de la vie et, d’ailleurs, je ne veux pas d’un groupe transparent. Il n’aurait pas de capacité de réaction. Il comporte des égos, et même de gros égos. Il ne faut pas les éteindre, et même de temps en temps, les piquer(…) Lorsqu’Arsène Wenger est arrivé à Monaco, où je jouais, cela s’est mal passé. J’ai été discuté alors que je me mettais minable à l’entraînement. Ça a chauffé entre lui et moi et il m’a fallu cinq à six mois pour faire évoluer mon jeu et répondre à ses attentes. Cette époque m’a marqué », explique Claude Puel.

L'ancien joueur monégasque reconnaît qu’il a été obligé de changer quelques petites choses au sein de la communication du club afin de pouvoir travailler un peu plus sereinement que ses prédécesseurs. « Comment peut-on concevoir le fait de se préparer au sus et au vu de tout le monde ? C’est complètement dingue ! Nous sommes l’un des clubs les plus ouverts, mais un joueur a besoin d’intimité. Lorsque, par exemple, j’ai quelque chose à lui dire, je préfère que ce soit en tête à tête. La vie d’un collectif n’est pas un long fleuve tranquille, loin de là, et il est important de se retrouver entre nous », justifie l’entraîneur de l’Olympique Lyonnais.

Claude Puel n’a pas manqué non plus d’évoquer également le problème d’image du club de Jean-Michel Aulas. Pour lui, il n’y a pas grand-chose à faire pour changer cette perception. « Autant je conçois l’exigence qu’il inspire, autant je ne comprends pas qu’on puisse ainsi le dénigrer et zapper son formidable travail. Ce que réalise le club depuis des années est extraordinaire et il n’a pas le retour qui lui est dû. Mais, l’époque médiatique est celle du superficiel, de l’audimat, du zapping, et du people. J’aime bien lire les articles de fond, mais ils sont devenus rares », balance le technicien, qui précise qu’il n’a guère apprécié la campagne contre Raymond Domenech après que ce dernier a été confirmé à son poste de sélectionneur national. Un rôle que Claude Puel se verrait bien confier dans l’avenir: « Quand j’aurai fait le tour de la question en tant qu’entraîneur de club. Pour l’heure, je ne suis pas demandeur. »