Abasourdi par le comportement d’une partie du public de Gerland, qui est désormais déterminé à obtenir le départ de Claude Puel dans les prochaines semaines, Jean-Michel Aulas semble désormais se poser bien des questions. S’il ne semble pas vouloir lâcher un entraîneur sur lequel il avait misé beaucoup, et pas que financièrement, le président de l’OL est conscient que son club peut difficilement vivre dans un tel climat.
« Il y a une opposition très nette. Est-ce qu’elle est justifiée ? Est-ce que le rôle des dirigeants est de tomber dans ce genre de trappe ? Je crois avoir démontré que les choix que nous avions faits étaient les bons. Je rappelle que quand on a pris la décision de garder l’organisation actuelle, nous étions dix-huitième du championnat. On a su remonter pour être en situation d’être en Ligue des Champions. On n’a pas pu le faire contre Caen, mais on n’a pas été aidé. Ça mérite réflexion, mais une réflexion profonde », a prévenu Jean-Michel Aulas, dont les prochaines journées risquent d’être agitées.
