Face au PSG, il y avait un américain à l’Ouest à Nantes

Face au PSG, il y avait un américain à l’Ouest à Nantes

Photo Icon Sport

Arrivé gratuitement en provenance d’Helsingborg, Alejandro Bedoya découvre totalement le championnat de France, et la confrontation face au PSG a été pour lui une expérience visiblement traumatisante. Auteur d’un très bon match, l’international américain a même reçu les félicitations de son président Waldemar Kita, qui a apprécié sa performance. Mais pour l’intéressé, tout est tout de même devenu très rapidement compliqué, comme il le raconte en détail dans les colonnes d’Ouest-France. 

« Je savais avant la rencontre que ce match compterait dans ma carrière. Après coup, je peux assurer qu’il va me laisser un souvenir vraiment unique. L’entraîneur avait insisté sur le fait de bien communiquer, il me donnait beaucoup de consignes depuis son banc mais ne maîtrise pas bien l’anglais, Jordan Veretout aussi essayait de me replacer mais il ne parle pas anglais, moi je ne parle pas français et Papy Djilobodji ne parle pas beaucoup… Je n’entendais rien avec les chants des supporters… Lavezzi, Cavani, Pastore, Maxwell… Je ne savais pas quoi faire, me situer, si je devais aller au pressing sur le porteur ou m’aligner… Je n’ai aucune idée du temps que j’ai passé latéral droit », a expliqué Bedoya (à droite sur la photo), dont le sentiment de solitude ne s’est vraiment pas fait remarquer à la Beaujoire, surtout qu'il a failli marquer le but décisif d'une tête sauvée in extremis par Sirigu en seconde période.