L'OL pouvait gagner, mais il fallait marquer...

L'OL pouvait gagner, mais il fallait marquer...

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En concédant le nul (0-0) ce dimanche contre Montpellier, l’OL laisse une nouvelle fois échapper des points très précieux qui permettent à Lille et l’ASSE de reprendre leurs aises. Ce résultat marque peut-être la fin des espoirs de podium de Lyon, qui pointe désormais à sept longueurs du LOSC.

Après le traumatisant 5-1 encaissé à l’aller, l’Olympique Lyonnais était doublement motivé au moment de retrouver Montpellier, pour un match à l’enjeu important essentiellement pour la formation de Jean-Michel Aulas. L’entame de la rencontre annonçait ce qu’allait être la rencontre, l’OL tentant de bien faire, tout en resserrant les rangs derrière histoire de ne pas offrir la possibilité aux Héraultais de trouver la faille sur des contres. Au fil des minutes, Lyon pressait de plus en plus, mais malgré une séquence de plusieurs minutes devant le but de Jourdren, ne trouvait la faille, même si Grenier n’était pas loin de trouver la solution sur coup-franc (30e). Montpellier parvenait peu à peu à desserrer l’étau, mais c’est Lacazette qui était proche d’ouvrir le score, la reprise du meilleur buteur français de Ligue 1 passant près du poteau héraultais (42e). Si à la pause Lyon menait aux points, ce n’était pas le cas au tableau d’affichage.

La seconde période était un peu du même tonneau, l’OL essayant de faire la différence, tandis que la formation de Courbis jouant à fond les contres. Encore une fois Grenier donnait du travail à Jourdren sur un coup-franc (61e), Montpellier ayant de plus en plus de mal à résister aux offensives rhodaniennes. Garde décidait alors de lancer Gomis à la place d’un Briand transparent, histoire de relancer son équipe, mais c’est Bedimo qui était proche de débloquer la situation et son compteur, l’ancien montpelliérain butant sur le portier héraultais (78e). Les minutes passaient et on pouvait se demander comment l’OL allait réussir à faire la différence dans ce match. Pourtant Lyon dominait outrageusement la fin de rencontre, et allait avoir encore quelques énormes occasions. C’est d’abord Stambouli qui dégageait miraculeusement sur sa ligne une reprise de la tête de Koné (88e), puis N'jie oubliait Lacazette, seul au second poteau et qui attendait l’offrande (89e). Lyon ne parvenait pas à ses fins et devait finalement se contenter de ce résultat qui ne fait pas ses affaires.