Domenech qui fait une leçon de gestion de groupe, c’est fort

Depuis Knysna et 2010, Raymond Domenech n’a toujours pas entrainé une seule équipe au plus haut niveau, malgré son désir de revenir dans le grand bain. Consultant pour plusieurs médias, l’ancien sélectionneur a récemment refusé la sélection tunisienne, mais serait prêt à rejoindre un club français ou étranger en vue de la saison prochaine. En attendant, sur Ma Chaine Sport, celui qui a été l’homme le plus détesté de France n’hésite pas à donner son avis sur la gestion humaine d’un groupe comme celui de Monaco. Dans les clubs avec de grandes ambitions et beaucoup de concurrence, il n’est pas facile de gérer un effectif et de satisfaire tout le monde avec le temps de jeu. Si en dehors d’une brouille avec James Rodriguez en début de saison et de la récente polémique avec Eric Abidal, Claudio Ranieri s’en tire plutôt bien, ce n’est pas l’avis de Domenech. 

« Ses changements sans explication, ses choix avant et pendant les matches, j’ai toujours trouvé ça bizarre. Le dernier cas, c’est Eric Abidal. Sportivement, tu as le droit de l’enlever mais tu n’annonces pas à un mec de 35 ans et 80 sélections, qu’il va s’asseoir en tribune à la causerie à 17h30 avant le match… A un moment, on peut expliquer tout ce qu’on veut mais je trouve qu’il a une attitude qui ne favorise pas la sérénité. Le trouble est là. Tout le monde se dit : « Il peut m’arriver la même chose ! » Quelque part, sa crédibilité d’entraîneur est mise à mal », a lancé l’ancien sélectionneur national, qui avait par exemple lancé à Grégory Coupet avant le Mondial 2006 qu’il était meilleur que Fabien Barthez, mais qu’il ne jouerait pas la Coupe du monde pour autant.